The Jones

Le 11 novembre est souvent un jour un peu mou du genou, coincé entre ciel gris et images des tranchées passées en boucle. Grand respect pour les Poilus, mais bon…

Ah ! Dans mon agenda un RDV téléphonique : interview de Thierry Jones.

C’est donc avec plaisir que j’ai interviewé le chanteur-guitariste du groupe The Jones, en ce jour férié plutôt calme. Le groupe a sorti un nouvel album : First Shot,  tout à fait digne d’intérêt, que nous avions envie de partager cela avec vous, lecteurs de Songazine !

Nous sommes nés la même année, 1961, donc voilà deux passionnés de rock qui discutent.

Thierry est bien sûr un vrai fan des Rolling Stones, mais aussi des Small Faces, des Pretty Things, de The Only Ones et de tout ce que Mick Taylor ou Brian Jones auront fait, sans oublier le blues. Nous avons tous les deux ces disques en vinyles, gardés précieusement, aux pochettes admirées et aux paroles lues et relues. D’ailleurs lui et moi avons perfectionné notre anglais grâce à ceux que nous aimons tant entendre ! La « culture rock », ce n’est pas une fausse idée, mais un mode de vie. I know, it’s only rock and roll, but I like it.

The Jones, dont le noyau dur est un trio de pointures, est marqué par le rock and roll des 60’s et 70’s, ils l’adorent et nous font partager leur passion via leur musique de haute volée, elle aussi.

Groupe créé de façon opportuniste par des musiciens qui ont relevé un beau jour le challenge d’accompagner en backing band Chris Wilson (Flamin’ Groovies, Barracudas) en 2010 et ont gardé l’élan pour continuer à faire brûler la flamme. Depuis, ils ne s’arrêtent plus.

Leur actualité est donc cet album qui sort en CD ET en vinyle, distribué par Closer Records, une maison dont on ne cesse de vous dire du bien pour son catalogue rock tous azimuts, superbe et héroïque.

Vous aurez remarqué que la pochette est pêchue, « hot », marquante, très réussie ; c’est l’œuvre de Rudy Serairi, le bassiste (un pro du graphisme). Leur futur logo, décliné à l’envi, façon Andy Warhol ?

Je demande à Thierry de me parler « guitares ». Sa toute première ? Une Fender Telecaster Sunburst 1966, achetée 1200 francs, à 15 ans. Il l’a toujours bien sûr et s’en sert en studio comme en live ! Et d’autres encore telle une Les Paul ou une Epiphone Casino.

Son dernier coup de cœur musical : l’album de notre vieux pirate adoré, Keith Richards, Crosseyed Heart, très diversifié (rock, reggae, country) et très réussi. Et il n’oublie pas son camarade de label, Tio Manuel, dont l’album The ian Ottaway Project sort le 23 novembre. Nous écouterons cela !

Que dire encore ?

Ah oui ! Regardez le clip teaser de leur album, vous y remarquerez un hommage aux femmes, loin des clichés macho parfois trop vus. Là aussi, chapeau, nous partageons ces idées.

Alors, que faire chers lecteurs ? Evident comme un riff de Telecaster au milieu d’une chanson des Stones !

Achetez leur disque, pour vous ou vos amis qui ont bon goût. Des standards millésimés, des arrangements, des cuivres et cordes alliés au bon, vrai rock. Top.

Notez la date de leur prochain concert : le samedi 28 novembre, Paris, 20H00 pétantes, à la JAVA. Il y aura du beau monde et The Jones ont invité des guests guitaristes de haut niveau.

On y sera !

Alors, vous voyez que le 11 novembre, on ne s’ennuie pas, si on veut…

Jérôme « flamin’ 1961 » V.

Share