Oui, c’est aussi une chanson des génialissimes Fatals Picards (« I remember jolie demoiselle, the last summer, comme tu étais belle »).
L’amour. L’Aaaaamour. De nombreux auteurs-compositeurs-interprètes français se sont penchés sur ce sentiment captivant, tortu(r)eux, envahissant, bouleversant, fantastique, insensé, obsessionnel parfois, et ont tenté de le chanter, comme ça, dans le format standard, durée : moins de 4 minutes.
Mais l’Amour, c’est tout une histoire, et il n’est pas facile de le raconter en une seule chanson.
L’Amour, c’est la Valse à Mille temps de Brel :
« Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t’aperçois »
Un jour, on attrape l’amour comme on attraperait une maladie… ou un coup de soleil.
(N’en déplaise à ses détracteurs, moi, j’adore cette chanson. Avec la version karaoké, vous avez de quoi vous faire plaisir… et à vos voisins aussi !)
« Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une-deux-trois »
Au deuxième temps, on ne se quitte plus, même en pensée, et on promet de s’aimer pour toujours.
« Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l’amour et y a moi »
(Rien à te mettre de Benoit Dorémus a été également chantée par Renaud)
Mais ce que Brel ne chante pas, ce sont les tourments de l’amour qui peut rendre fou…
… c’est la routine menaçante qui peut s’installer…
… c’est l’amour qui fond…
« Aussi vrai que la Terre est ronde, l’Amour, c’est l’eau qui nous inonde ».
… mais c’est aussi le couple qui traverse ces tourments-là et qui reste soudé malgré le poids des années.
(Impossible de se lasser d’écouter cette suuuublimissime chanson de Volo.)
J’en ai écouté, des chansons d’amour françaises. Jusque là, seul Benjamin Biolay, en bon génie de parolier qu’il est, a su résumer une histoire d’amour entière dans son Brandt Rhapsodie, en duo avec Jeanne Cherhal.
Attention, chanson coup de poing… dans vos cœurs.
« Il faut avoir aimé plusieurs fois pour comprendre qu’on n’aime qu’une fois ».
Violette Dubreuil, « oh, oh, oh, Vertige de l’Amour ».