La barbe : un point commun entre tous chanteurs-musiciens de folk, blues et rock. Glen Hansard et Sam Beam partagent cette pilosité faciale … et la musique. Ce compositeur américain a collaboré sur plusieurs chansons du Didn’t Ramble. Le chroniqueur a eu l’idée de parler de cet homme à la longue barbe variant les plaisirs de la musique, à travers ses trois derniers albums.
Sing Into My Mouth (2015)
Un barbu dessiné, rêvant de bière entre amis. La pochette se réfère à l’amitié entre Sam Beam et Ben Bridwell (Band of Horses). Cet album est particulier. Il est composé de douze reprises. Magnolia de J.J Cale croise le chemin de Done This One Before de Ronnie Lane (The Faces) et passe par les Talking Heads. This Must Be the place, la chanson de la bande de David Byrne est somptueuse et passe en douceur dans vos oreilles. Première de la série, elle invite l’auditeur à plonger dans cet album où l’indie-folk aérien de Sam, rejoint le blues-rock de Ben. A écouter : This Must Be the Place (Naive Melody).
Ghost On Ghost (2013)
Un cadre aux moulures dorées raffinées, la photo d’un couple au centre. Deux
hommes qui s’étreignent tendrement. C’est beau l’amour ! On le retrouve dans l’atmosphère de l’album. Une mélodie jazz intimiste, imprégnée d’un groove succulent. Sensuel et chaleureux à l’écoute. On ne se prive pas d’écouter : Low Light Buddy of Mine, Singers and The Endless Song et Lover’s Revolution. A écouter : Lover’s Revolution
Kiss Each Other Clean (2011)
Autoportrait du musicien avec de l’eau jusqu’aux genoux, trois paons se promenant au second plan, et au fond une maison qui brûle. Bienvenue dans le monde merveilleux et psychédélique de cet album d’Iron And Wine. Celui-ci est expérimental et léger, avec un côté pop. Sam Beam a voulu rechercher de nouveaux sons dans sa palette musicale et ça lui a plutôt réussi. Parfois, on peut trouver des mauvaises surprises dans l’expérimentation, mais cette fois-ci, ce sont de bonnes petites perles auditives : Me & Lazarus, Half Moon et Rabbit Will Run. A écouter : Half Moon
Sam Beam, ce grand barbu à la voix douce et reposante, triture son folk d’origine à toutes les sauces musicales. Ce qui permet à beaucoup d’entre nous de varier nos plaisirs en entendant chacun de ses oeuvres. Dans la même veine, le chroniqueur conseille d’écouter, Andrew Bird.
Thomas Monot
