Alors ça, c’est une vraie rareté, une perle australienne qui date des 80’s.

Rien que ce nom « Hunters and Collectors » pour un groupe, c’était épatant. De la musique assez étrange qualifiable d’indie-industrielle-atypique, voire funko-rock mais futée et (forcément) intéressante. Pour faire simple, ils avaient cette touche savante de mélanges euphorisants qui est celle que l’on aime chez les Talking Heads : inattendue et universelle à la fois.

Le groupe s’est dissous, reformé deux fois et semble encore en activité et je découvre sur Internet qu’il a eu une histoire riche.

Mais qu’importe ! Je voudrais partager avec vous l’amour précis d’une chanson « talking to a stranger », issue de leur premier album éponyme (1983).

Hunters&Collectors_US_album

Commencer les paroles par « Souvent pour s’amuser, les hommes d’équipage // and it’s like talking to a stranger », merci pour la citation chers amis. Et démarrent plus de sept minutes d’étrangeté lancinante. Guitare débridée, basse terrifiante et bruits divers au sein d’une rythmique de plomb.

En plein milieu, une césure de calme vous tient en haleine et cela repart avec des cuivres triomphants, tels que j’aimerais qu’il en résonne à mes funérailles. Tiens ce jour-là, il ferait beau, les gens seraient tristes mais après, ils seraient invités à un banquet prépayé par mézigues avec tant de champagne et d’excellents fromages que l’on en serait esbaudi. Et bonus, chaque invité repartirait avec une édition collector de Moby Dick, un 33 tours des Hunters and Collectors (ou Fad Gadget, au choix) et une reproduction de la Nef des Fous de Jérôme Bosch.

Sympa, non ?

Jérôme « not dead yet, quand même » V.

PS : merci à mes amis de l’époque (Lyon, 1983) le groupe International Sin qui l’a fait découvrir cette pépite from OZ !

PS ‘ : MDR je me rends compte que j’avais déjà écrit un article sur le sujet (preuve que ce truc m’a marqué !)

Dans le dossier :<< Beds (and us too) are burningAC-DC, mais oui c’est trop fort ! >>
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