Interview au célèbre Hard Rock Café d’un groupe prometteur : Furiapolis.
Comme je leur ai dit, en toute franchise : j’étais dans ma voiture, j’écoutais une dizaine de CD’s reçus en « promo ». Passent, 1, 2, 3 albums (on ne dit pas les noms, hein) et c’est morceau 1 hmmmm, morceau 2hmmmm, morceau X hmmmm et pas de coup de cœur. Next ! (pas de critique négative ici, on n’est pas chez Wauquiez and co.)
Je mets ensuite « Déesses » leur nouvel album dans le lecteur, tiens intro intéressante, enchaînement avec le deuxième paf paf, ça démarre et j’écoute jusqu’au bout ! En chemin de retour, je remets le CD (assez fort) et coup de cœur confirmé.
C’est l’essence de la musique rock de mon point de vue : une vibration, un accord qui se fait et l’accroche réussit alors.
Les quatre musiciens qui ont travaillé et mis leurs forces dans ce travail artistique ne l’ont pas fait en vain : « ça sonne » !
N’oublions pas leur orientation actuelle : chanter dans la langue de Molière. John Lennon a pu ricaner en faisant le parallèle entre le rock français et le vin anglais. Le cru 2018 de Furiapolis est made in France pour les paroles et Voltaire approuve.
Le batteur, Nico, me précise qu’il réside dans l’Allier et que cela les a obligés à se concentrer, travailler fort et avancer concrètement. Ce n’est pas un hasard si l’album a vu le jour, témoignage de sueur et d’engagement. Ainsi, ils ont suivi une formation, un accompagnement à l’Espace Julien à Marseille pour progresser en live, construire des sets.
Dans l’album en question quelques perles et un petit faible pour « De la coco », ou « 007 ».
Groupe chaleureux, où l’alchimie interpersonnelle est l’élément supplémentaire pour faire que la recette prend.
Souhaitons-leur de beaux concerts, et qui sait, ce petit coup de pouce du destin qui les ferait encore grandir !
Jérôme « J’aime mon autoradio » V.
PS : j’oubliais, très bel artwork de pochette réalisé par les bons soins de Pierre-Brice, chanteur-guitariste ; quand je vous dis que ce sont des garçons doués…