- Aldebert, ne cesse pas tes enfantillages
- Francofolies de La Rochelle, troisième jour !
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Premier jour du week-end, hop, on court vers la chapelle Saint Louis pour ne pas rater cet événement qui commence à 11h : l’union sacrée de Pomme, Ben Mazué et Laurent Lamarca.
Ils sont arrivés « Main dans la main » avec cette composition inédite, par le fond de la chapelle de l’hôpital Saint Louis, nos trois petits bijoux chanson française.
Ils sont réunis parce qu’ils sont « des enfants du festival, et parce que ça fait 20 ans qu’il fait des enfants, ce festival » . Parce qu’« être trois, c’est beaucoup moins douloureux » (texte de Ben Mazué).
D’une « Lavande » de Pomme, d’une « Illusion » de Ben, ou de « Que des rires » de Laurent, à une, deux, ou trois voix, chaque chanson aura fait frissonner les personnes du public, conscientes d’être privilégiées d’avoir pu assister à ce spectacle inédit avec une jauge réduite.
Des moments de grâce, on en a connu, mais des comme celui-là, très rarement. La résonnance des voûtes de la chapelle nous a fait parfois lever les yeux, comme si l’on pensait apercevoir des petites notes de musique dansant joyeusement, tout là-haut, sous la pierre taillée.
« On n’est pas là pour se faire engueuler, on est là pour voir le défilé », Boris Vian reste d’actualité en ce 14 juillet, et c’est cette reprise que Pomme, Ben Mazué et Laurent Lamarca ont choisie de nous interpréter.
Il y a cette guitare partagée, cet harmonica, cet autoharp, et surtout, il y a ces trois voix, se mariant sous des airs de gospel, il y a cette énergie et cette complicité palpable entre les trois artistes. Il y a les larmes de Laurent Lamarca après le tonnerre d’applaudissements qui a suivi « J’attends » (titre de Ben Mazué). Et puis il y a les ouailles qui sortiront de la chapelle purifiées de tous leurs péchés. Mes bien chers frères… ce fut bien mieux qu’une messe !
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Il nous a pris l’idée d’aller voir un spectacle pour enfants, parce que les Francos pensent aussi aux plus jeunes dans leur programmation.
Et nous voilà assises là, dans les marches du Grand Théâtre, à nous émerveiller autant que les enfants des Enfantillages d’Aldebert. On a tellement aimé que l’on a décidé d’écrire un article spécial !
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Il fait chaud, c’est écrasant ! Mais nous on s’en fout, on a fait la sieste avec Bastien Lallemant, Pomme, Pascal Parisot, Maëva Le Berre, Pierre Lapointe et… Albin de La Simone, au fin fond de la tour Saint Nicolas, bien gardée au frais par les pierres blanches. Un petit coup de cloche pour annoncer le début de la Sieste acoustique, et c’est parti ! Vautrés sur des coussins, au doux son des ronflements de quelques hommes fatigués avides de se délasser, nous avons eu la chance d’écouter des titres de tous ces artistes-là, s’accompagnant les uns les autres, et même un petit Françoise Hardy, qui fut elle-même inspirée par Adriano Celentano. Vous aurez tous compris de quelle chanson il s’agit (si, si !) : La Maison où j’ai grandi. C’est cette chanson un peu plus énergique chantée par Pierre Lapointe qui a réveillé les belles au bois dormant. Ding, ding, ding, ding, la cloche annonce déjà la fin ! On avoue avoir piqué du nez, preuve qu’ils ont réussi leur coup, mais frustrées de rater ces beaux moments, on a tenté de lutter pour n’en rien rater !
Bref, on a fait la sieste avec Bastien, Pomme, Pascal, Maëva, Pierre, Albin, et tout un tas de gens qu’on ne connaissait pas. Et on les a laissés nous regarder dormir. Si ça, c’est pas le comble de l’intimité…
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Ovation pour Eddy de Pretto sur la scène Saint Jean d’Acre. Le kid était plus qu’attendu par le public (on a croisé des ados assis devant les grilles dès 14 heures, alors que le concert était à 19h !)
Le jeune français mélange le rap à la chanson française, en chantant des textes crus et vifs. Avec sa voix grave et ses textes sur l’identité et la virilité, Eddy de Pretto s’est dévoilé encore un peu plus. Impressionnante progression pour cet artiste talentueux : en une petite année, il s’est imposé sur la plupart des grosses scènes, pour le bien du public, qui connait ses paroles par coeur.
Force et violence émanent de cet artiste qui nous fascine.