Francofolies

Francofolies

La Rochelle, juillet 2021

Mais quelle est donc cette énorme scène sur le parking Saint-Jean d’Acre ? Et cette musique forte ?? Ces cabanes à bières ? Et cette foule en délire ??? Et durant cinq jours en plus ?!

Deux ans qu’on attendait ça ! Retrouver les gens, les concerts debout, la musique à fond dans les oreilles et le coeur qui palpite au rythme des basses et des lumières ! Des émotions à n’en plus finir, des tonnerres d’applaudissements, des frissons partout à l’écoute des premières notes d’un morceau et des sourires surtout, au-delà des masques qu’on ne portait pas.

Les Francos, cette année, ça a fait un bien fou ! C’est passé très vite, mais ça a fait un bien fou ! C’est vrai, il a fallu se remettre dans le bain (de foule), retrouver ses automatismes. Rebrancher les micros, ré-ajuster les caméras. Remettre ses bouchons d’oreilles. Réapprendre à applaudir correctement. S’étirer régulièrement, s’hydrater plus que de besoin. Réapprivoiser les gens, recôtoyer les artistes… 

Cette année, les Francofolies de La Rochelle avait un air vrai de festival. La chanson française s’est faite entendre au-delà des tours. La musique a réenchanté la ville – et surtout les coeurs. Et les sourires ne trompaient pas : cette édition des Francofolies a bien réchauffé les soirées pas encore tout à fait estivales de ce début de juillet.

Entre découvertes et têtes d’affiche, il y en avait pour tous les goûts. Songazine est donc allé applaudir une programmation moderne et classique à la fois.

Ça a d’abord commencé avec Tim Dup et son piano. Une petite claque douce, à peine estompée, comme une mélodie que l’on garde en tête… pour finir avec un gros coup de boule de Ben Mazué. En pleine face. Avec le coeur qui frisonne, qui tremble, qui ne s’en remet pas… Du grand Ben, magique et somptueux.

Puis, il y a eu Martin Luminet et ses textes profonds, subtiles et percutants. On a eu envie de le prendre dans les bras plus d’une fois… même avec les gestes barrières. Une nouvelle claque. Comme Aurus et son aura divine, distillant son énergie tout autour de lui. Comme Irma, Clara Ysé et Pomme et leur voix subtiles, transperçantes. Comme UssaR et Nord et leur poésie mélancolique. Des claques dans tous les sens. 

Il y a eu aussi Francis Cabrel, Stefan Eicher, Marc Lavoine, Louis Chedid, Benjamin Biolay, Alain Souchon et Laurent Voulzy ou encore Jane Birkin et Catherine Ringer pour les classiques et les intemporels. Des refrains connus, repris par la foule, célébrant l’amour, la fête et la joie. Il y a eu Feu Chatterton et sa poésie des temps modernes, à l’assaut de la grande scène, Gaël Faye avec ses histoires chantées et Philippe Katerine pour finir en beauté dans un show égal à lui-même, complètement déjanté.

Il y a eu des petites scènes, des grandes scènes et des moyennes. Des concerts improvisés, des terrasses bondées. Il y a eu des sourires, des rires et des fous-rires. Il y a eu des émotions, de nombreux frissons. Du bonheur de retrouver les concerts. Du bonheur à voir les artistes sur scène. Du bonheur de vibrer la musique.

Juste pour ça, on dit dit merci. Merci d’avoir fait les Francos cette année et merci d’en avoir fait un si joli moment. 

Anne-Laure, complètement francoolisée

 

 

Share