Pic : Jessie Lee et 1 Alchemist 🙂

Premier Mai.

Paresse ou on se presse ?

Les CD s’empilent, j’ai fourbement effacé 145 messages reçus sur la boîte mail de Songazine dont 144 commencent par un copier-coller de « j’espère que tu vas bien » (qui n’attend pas de réponse mais un bel article laudatif de 2500 signes et des partages par milliers afin de remplir les clauses d’un certain contrat). D’ailleurs, au passage, conseil aux attaché.e.s de presse level débutant : vérifiez la ligne éditoriale du support que vous contactez, afin d’avoir une chance d’y trouver un écho.

Heureusement, il y a des pros 😉 dans ce secteur qui ne se contentent pas d’un « reply all » sur l’abominable déversoir Mailchimp, singe gluant des mailings de masse.  Renseignez-vous les gars : est-ce que j’ai une tête à écouter des musiques « urbaines » et « autotunées » « qui ont fait 1 million de vues sur TikTok » (d’ailleurs « urbaines », non mais quel qualificatif peu pertinent… Vous imaginez Joy Division à la ferme ou Chuck Berry ou Johnny Rotten parmi des poules, enfin celles qui pondent des œufs je veux dire, mais on s’égare).

Never give up, on ne lâche rien, les journées font 24 heures et il nous reste 2 oreilles pour écouter certains envois malgré tout. Cela prend du temps, que le bénévole distribue sans compter, mais, oui, les journées font 24 heures.

Trois d’entre eux ont capté mon attention, touché mon âme musicale et j’ai le plaisir, entre une grasse matinée et un bon repas qui se terminera par un gouleyant cheesecake (LOL, je vous raconte mon emploi du temps de ce jour férié, et vous vous dites : mais OK on s’en cogne de ta life comme des évidences quotidiennes multidiffusées et very relou que Thomas Pesquet nous délivre du haut de sa capsule en haute définition, faisant pousser des salades à l’envers pour s’assurer qu’elles poussent bien à l’envers, quand on n’ira pas même pas vivre sur Mars en 2156 parce que le virus XXB12 nous aura ratiboisés, mais ceci est une autre histoire).

Bref.

I like en UNO : les énergiques et juste DEUX, les forts élégamment vêtus Superdownhome. « Punk et blues à l’italienne » dit l’accroche qui résume fort bien le truc = que des mots qui me parlent, vont droit au cœur de rocker. Album No balls, no blues chips ; de la bonne dynamite. Y’a pas photo, un cran au-dessus, si vous êtes du genre qui aime Popa Chubby, Nine Below Zero ou Charlie Musselwhite, c’est pour vous (et ça tombe bien, ce sont leurs amis !). Tutto bene.

J’aime en DEUX : Ola et big up pour Sweet Scarlett, album Rockin’ That Soul, à paraître le 28 mai (on a de l’avance, tiens !) Une voix de femme profonde, grave et belle, toute une famille de musiciens ensemble pour un son soigné aux couleurs blues, rock, funk. Ça groove, ça swingue, c’est bon, c’est bon, c’est bon. On recommande chaudement ce chaud cocktail. Amours, cuivres et sentiments au RDV !

J’applaudis en TROIS : Sans hésiter non plus, le deuxième album de Jessie Lee and The Alchemists : Let It Shine : honneur à ce groupe qui fait honneur au blues et au rock sous toutes leurs variations. Brio, style, production réellement soignée, ils distillent une ambiance qui crépite comme un feu de cheminée alors qu’il neige dehors (je dis ça, mais il fait froid en ce premier mai). BB King du haut de son nuage nous dit « I approve this ».

 

En concert je suis sûr que les Superdownhome, les Sweet Scarlett tout comme Jessie Lee and The Alchemists doivent régaler leur public, je peux vous dire que j’ai hâte d’avoir cette possibilité et que je vous le conseille, forcément.

Aussi simple que ça : un premier mai, entre la grasse matinée et le cheesecake je vous ai rattrapé 1% de mon retard virtuel de publication.

C’est mieux que rien et l’ISS flotte toujours au-dessus de nos têtes, ils sont sûrement très contents d’eux les gars en apesanteur.

Sur notre vieille planète, nous avons le rock, le blues et cette musique qui n’a pas besoin de salades à l’envers pour nous faire voler dans les cieux.

Ah, pas mal cette conclusion, non ?

Jérôme « no balls, no webzine » V.

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