Depuis plusieurs jours, le tout-Paris bruissait à la perspective du concert privé offert par l’homme d’affaires Edouard Carmignac. Ce concert tant attendu allait-il pouvoir avoir lieu ? Quelques jours avant le spectacle, Eric Clapton, l’artiste espéré, annonce dans une interview à la BBC qu’à bientôt 73 ans, en plus des troubles moteurs qu’il subit notamment dans les mains, il perd l’ouïe.

On ne présente plus Eric Clapton. Après 50 ans de carrière, ce guitariste prodige, cet enfant du blues qui a survécu à tous les drames possibles, addictions et grands malheurs, cette légende vivante, est un miraculé.

Lundi 23 janvier dernier, au théâtre Mogador, il était bien là, devant nous. Sur scène.

Avec son band de musiciens il enchaîne ses plus grands succès, les uns après les autres. De Layla à Wonderful Tonight, en passant par Tears in Heaven, Cocaine, I shot the Sheriff ou encore Nobody Knows You’re Down and Out… L’enchaînement de ces titres que nous connaissons tant et tant, qui font partie de notre culture musicale depuis des décennies, constitue un moment de grâce. Le public est debout presque tout le long du concert pour ovationner l’artiste.

Edouard Carmignac nous avait médusés en réussissant l’exploit de faire venir les Rolling Stones en 2012 à Mogador. Il nous laisse éblouis face à cette nouvelle prouesse.

Pascale Baussant, pour Songazine

The Cream of Clapton

The Cream of Clapton

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