Rencontre entre les jeunes membre de l’atelier d’écriture de la CLEF et le duo Black Boys on Moped, le 6 mai dernier.

Vieux motard que jamais !

Interview par Aurélie

Installés tranquillement sur la sympathique terrasse de La Clef, nous avons posé nos questions au duo venu tout droit de Bretagne. Saint Germain en Lay est la première étape de leur tournée. Arborant le rôle de reporters d’un soir, nous avons voulu découvrir qui étaient véritablement les Black Boys on Moped.

Interviewer : Depuis combien de temps existe votre groupe ?

Tous les deux : 5 ans (2013)

Interviewer : Qu’est ce qui vous a donné envie de jouer ensemble ?

David répond immédiatement : L’AMOUR. (rire) Il s’explique en souriant : « L’amour de la musique »

Interviewer : Qu’auriez-vous fait si vous n’étiez pas devenus musiciens ?

Ils nous expliquent qu’ils travaillent à côté, puisqu’ils ne vivent pas (encore) de leur musique. David est graphiste (c’est d’ailleurs lui qui a réalisé la pochette du dernier album). Charlie est technicien de régie et travaille dans les salles de concert.

Interviewer : Et qu’est ce qui vous a donné, à chacun, l’envie de faire de la musique ?

David : Pour ma part, c’est une cassette de Nirvana qu’un voisin m’avait donné, j’ai écouté ça et je suis devenu fou. Et puis j’ai eu envie de le faire moi aussi.

Charlie : C’est un peu pareil pour moi, c’est un groupe californien que je suivais depuis très longtemps qui m’a donné le goût de la musique. On a monté un petit groupe avec des copains, puis j’ai jamais arrêté, et maintenant je me retrouve avec David.

Interviewer : A ce propos, avez-vous des influenceurs particuliers ?

Les deux : Oui, beaucoup !

David: Pas mal de groupes américains. Des artistes comme Jerry Townes (malheureusement plus de ce monde), mais aussi des Australiens (Beast Records importe en France de nombreux groupes Australiens). Beaucoup de duos en fait.

Interviewer : Vous êtes plus ACDC ou Guns N’ Roses ?

ACDC à l’unanimité !

Interviewer : Quelle est votre chanson préférée ? (de tous les temps)

Charlie : Moi, j’aime bien la dernière chanson de notre album.

David : Ah carrément ! (rire) Moi je dirais un morceau de David Bowie… (il cherche), pourquoi pas Heroes !

Interviewer : Qu’aimez vous d’autre comme style de musique ?

David : Quand même pas mal de rock. Après, c’est un peu de tout. Charlie est plus ouvert que moi.

Charlie : Oui, j’ai des goûts assez éclectiques. J’aime bien le rap, et puis j’écoute beaucoup Bobby (électro) et Cocorosie.

Les jeunes reporters et les BBOM, sur la toute nouvelle terrasse de la CLEF

Les jeunes reporters et les BBOM, sur la toute nouvelle terrasse de la CLEF

Interviewer: Pour vous, comment naît une chanson?

David: Généralement, cela vient de moi, je prends ma guitare acoustique, je joue et j’improvise des petites chansons. Ensuite, on répètent  et là on rejoue en électrique avec Charlie à la batterie. Voilà comment naît le morceau.

Interviewer : Et quelles-sont vos plus grandes sources d’inspiration ?

David : L’AMOUR.

Interviewer: Et arrivez-vous à vous mettre d’accord? Pour les paroles…etc ?

David nous dit en riant que c’est lui seul qui décide des paroles, et que c’est pour cela qu’il est assez facile de se mettre d’accord. Et pour ce qui est des accords, il donne déjà l’idée de la mélodie, il n’y a plus que le rythme de la batterie de Charlie à apporter. Charlie ajoute que c’est l’avantage des duo, de pouvoir procéder beaucoup plus vite dans les compositions, chacun donne son avis et il est plus simple de se mettre d’accord.

Interviewer : Avez-vous déjà eu envie d’arrêter la musique ?

David : Non, je ne crois pas.

Charlie : C’est assez important la musique en fait, c’est une passion, nous ça n’est pas notre boulot, mais c’est comme les copains qui jouent au foot le Dimanche, moi j’aime pas le foot alors je fais de la musique.

Interviewer : Est-ce que cela vous apporte  un certain équilibre dans votre vie ? Et que ressentez vous lorsque vous jouez ?

David : Oui je pense, la musique que l’on fait est quand même assez intense (violent pour certains peut-être), c’est donc un bon défouloir. Il y a des gens qui vont à la salle de sport, nous c’est la musique. Il y a pas mal de concentration, mais c’est surtout plein d’adrénaline !

Charlie : Oui, ce sont les montagnes Russes. Moi qui suis très timide, je peux tout lâcher quand je joue.

Interviewer : Par curiosité, jouez-vous d’un autre instrument ?

David : Oui, je fais un petit peu de violoncelle, un peu de synthé, un petit peu de basse. Sur l’album j’ai même fais du banjo et du clavier.

(Rien que ça!)

Charlie : Moi, un peu de guitare. Je suis autodidacte, je n’ai jamais pris de cours de ma vie.

(Et David a pris un an de cours de guitare)

Interviewer : Comment avez-vous vécu votre premier concert ?

David : Pas super bien, on était quand même bien stressés.

Charlie : Oui ! En fait, c’était une salle assez grande.

David : Et on étaient pas forcément hyper prêts.

Charlie : Oui, après seulement 15 jours de répétions.

David : Mais c’était cool quand même !

Interviewer : Et quant au premier concert avant l’existence du duo ?

David : Pour moi c’est vieux. J’avais joué de la guitare avant une pièce de théâtre, j’étais petit, je devais avoir entre 10 et 12 ans.

Charlie : Moi j’avais fait une fête de la musique avec des copains, c’est là où tout démarre et c’était marrant. Je devais avoir 17 ans.

Nous apprenons entre temps que c’est l’anniversaire de Charlie et nous en profitons pour lui souhaiter.

Interviewer : Y a t-il une chanson que vous préférez jouer sur scène ?

David : Oui, j’aime bien « The Wolves » la 3ème du dernier album, que l’on jouera ce soir.

Charlie : Moi j’aime bien Clean, la 1ère et puis FYA parce que c’est là où je me balance dans le public.

Interviewer : Avez vous eu l’occasion de jouer à l’étranger ?

David : Oui ! On a joué en Suède il y a cinq ans, au tout début. En fait, on répétait seulement, on n’avait pas prévu de jouer de concerts encore, car nous étions que deux et nous voulions être trois. Mais on nous a proposé d’aller jouer en Suède, alors nous avons décidé de foncer. Nous avons aussi joué en Suisse, en Italie, au Portugal et puis deux fois en Espagne, d’ailleurs nous y retournons la semaine prochaine.

Interviewer : Auriez vous une anecdote étrange et marquante à nous raconter ?

Charlie : Disons que nous avons faillit atterrir plusieurs fois à l’hôpital, pour des petites broutilles.

David : Oui ! Et une fois nous avons oublié les guitares. On a traversé l’Italie pour aller à Rome, arrivé à la salle on a déchargé les voitures et on s’est rendu compte qu’on les avaient oublié.

Interviewer : Votre groupe, c’est un peu comme un couple ?

David : Ouais ! C’est carrément ça.

Charlie : C’est important qu’il y ait une alchimie, puisqu’on fait tout à deux.

Ils racontent qu’ils se sont connus sur un site de rencontre (« de musique », précise Charlie). Pour dépasser les différents, chacun prend un peu sur lui, mais ils sont rarement en désaccord. Sur la route ils parlent beaucoup et savent les goûts de l’autre.

Interviewer : Pour finir, avez-vous eu des réactions particulières sur votre pochette d’album ? (Plutôt particulière)

Charlie : C’est une pochette mixe, autant de femmes que d’hommes.  Non, nous n’avons pas eu plus de réactions que cela pour l’instant. Elle accroche l’œil, c’est ce que l’on voulait.

David : Oui, elle plaît en général. En fait lorsque nous étions en Espagne, nous avons reçu une des photos dans nos mails qui y figure, en nous disant « faites en ce que vous voulez ». On l’a publié sur notre page Facebook, puis d’autres nous sont parvenues. C’est comme ça qu’on a décidé d’en faire une pochette.

Black Boys on Moped album Love etc

***

et …

Synthèse de Jonathan

Les Blacks Boys on Moped sont un groupe de musiciens dont l’un joue de la batterie et l’autre àde la guitare, et chante. Ce groupe joue une musique rock dans le but de faire vibrer un public. Le groupe part souvent en tournée à l’étranger afin de faire partager un moment jovial pour un grand public. De plus, le groupe parvient à créer de nouveaux morceaux de manière régulière…

Des photos du concert !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Share