Tukan : îles (et pas vilaines)

En cette fin d’année, se réfugier dans la jolie musique devient indispensable pour échapper aux bruits du monde en folie.

Prenons un petit navire et voguons alors gaiement dans les eaux couleur turquoise de l’album Atoll, mis en lumière par Tukan : un équipage analogique de belges experts en navigation sonore, « emmenant le public dans un voyage électronique sans ordinateur ».

NB : vive la Belgique, pays ami et malin.

Coup de sympathie -détendue et complice- totalement immédiat pour ces pistes limpides et entraînantes.

C’est vif, pêchu, accrocheur et donne du baume au cœur. Impeccable production de plages parfaites pour se détendre, avec ou sans soleil des tropiques…

Leur son, c’est intéressant, donne l’impression d’être à la fois classique et innovant, ancien et moderne, du monde entier… vraiment de belle facture dans tous ses états rythmiques comme de timbre, d’accords et de vibrations globales émises.

Je l’écris sans brosser l’auto- compliment, ni faire preuve d’orgueil, mais avec déjà 9 ans de chroniques écrites pour Songazine, (au moins 2000 posts), un nombre de sollicitations et d’écoutes incalculables… je peux me vanter d’avoir un « nez » pour les artistes qui dégagent un plus, un certain « quelque chose » d’épicé, pimenté, profond ou peu banal. Je crois avoir du goût et peu me tromper !

L’électro de Tukan marque des points immédiatement dans mon compteur inné de niveau d’inspiration, mon détecteur d’ondes atypiques et pertinentes.

Ils me font penser à Brandt Brauer Frick par ce côté « classique immédiat » de leurs morceaux.

Oyez, oyez internautes, abonnés, fans d’électro, patrons de labels, surfeurs sur vagues, programmateurs radio, lecteurs de CD, mangeurs de mp3, poissons de mer et d’eau douce, bélugas, méduses, requins et marteaux : Tukan a le son qu’il vous faut !

Jérôme « cool Geiger des good tendances » V.

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