Trans Musicales 2015
Cet article est le numéro 1 sur 7 du dossier Live fromTrans Musicales 2015

L’équipe de Songazine vous a concocté un énorme live-report à l’échelle de ce que peut voir un spectateur des Trans Musicales. Trois parties, résumant chaque soir.

Mercredi  2 décembre 

La soirée d’ouverture des rencontres Trans Musicales démarre à l’Ubu. Un mix entre une salle de concert et une boîte de nuit. Les attentats du 13 novembre ont renforcé la sécurité. Fouille au corps, vérification de sacs vont ponctuer toutes les nuits des Trans. Pour autant elle n’enlèvera pas la ferveur du public breton pour aller voir de la musique.

En arrivant dans la salle, le duo Suitable (For Parties) commence à chauffer la salle en attendant le premier groupe. Les roadies s’affairent puis laissent place à Jean-Louis Brossard, maître de cérémonie, qui annonce Royce Wood Junior. Le dandy anglais élancé, derrière son clavier, salue dans un français approximatif Rennes et sa première venue en Bretagne. Accompagné de ses trois compagnons de scène (clavier, batterie, guitare) il nous pondra une excellente néo-soul teintée d’années 80. Il enchaînera clavier/guitare dont on note une très belle performance solo. Sa voix suave a amené la foule dans des balades et des chansons d’amour. A écouter : Rover.

Le deuxième artiste s’installe au son de la funk-disco remixée. La petite salle commence à être noire de monde. Au tout devant de la scène, le public joue de la proximité avec le chanteur qui s’installe. On pourrait presque le toucher. Sur le plancher, un énorme cube sans vie où est accroché un mini synthé. Les lumières s’éteignent. Soudain il s’allume en orange, juste à sa droite London O’Connor assis par terre les jambes écartées, la tête baissée dans ses dreadlocks. Il commence son flow. Là débute un show déchaîné. Le jeune rappeur américain s’amuse avec son partenaire de scène cubique. Saute dessus, s’assoit, enjambe, joue, danse, s’accroupit, échange un hip-hop coloré électro avec l’objet, élément central de sa représentation. Il s’illumine de toutes les couleurs. Le jeune homme joue en solo pour sa première date en France. Il émerveille le public par sa prestance sur scène et par ses mélodies. A écouter : Love Song

Le public est bouillant de joie et l’envie de s’amuser le temps d’un soir se sent. Certains plus que d’autres, sous l’effet de l’alcool,  dansent jusqu’à tomber par terre. Le troisième et dernier groupe arrive sur la scène. Cette-fois, ça sera de l’électro avec le duo franco-anglais : Postaal. Ils sont amis avec le duo du moment The Shoes et on coécrit la chanson phare « Give it Away ». A écouter : Freedom

Trois, quatre morceaux à l’oreille, puis vint le temps où Songazine rentra pour économiser ses forces pour les jours à venir.

Thomas Monot

 

 

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