Monika
Cet article est le numéro 3 sur 7 du dossier Live fromTrans Musicales 2015

Samedi 5 décembre, le Parc des Expositions

Retour sur place pour l’équipe de Songazine. Après une copieuse galette saucisse-frites. Il est temps de retrouver les fameuses cathédrales de tôle, vibrantes au son des musiciens, et lieux sacrés de la musique : les Halls.

 Pour la première partie de la nuit, on se retrouve au Hall 3. Cette fois-ci, le public part en Grèce, à la rencontre de la belle Monika. Après un virage dans la pop et le folk, elle se retrouve projetée dans la funk-soul voire disco. La chanteuse/guitariste a de l’énergie à revendre sur scène. Elle danse, prend des poses pour présenter ses musiciens, empoigne sa guitare, harangue la foule pour  danser. Le public semble se réveiller tout doucement du jeudi et se remue  au son de ses rythmes séducteurs. A écouter : Secret is The Dark

 On continue notre chemin de spectateur vers le Hall 8, où l’on retrouve un groupe de touaregs, arrivant tout droit du Sud de l’Algérie. «  Ceux qui nous veulent du bien » traduction française du nom du groupe Imarhan. Nos cinq jeunes musiciens mêlent instruments traditionnels et modernes, pour nous donner un magnifique concert d’assouf ou blues touareg. Le public est charmé par leur rock lancinant et enchanteur. Des danses orientales s’improvisent un peu partout dans le public.  Ils reçoivent des applaudissements nourris et mérités à la fin de leur représentation. Il était temps pour nous de rejoindre, ensuite, les Steve’n’ Seagulls. A écouter : Tahabort

A la fin de ce monstrueux concert des finlandais qui a fait vibrer la carcasse métallique du hangar, on change radicalement de style pour atterrir dans un concert de rap dans la plus pure tradition. Okmalumkoolkat Cid Rim & The Clonious. Ce rappeur d’Afrique du Sud mêle le rap hip-hop au maskandi (la pop sud-africaine). Il est accompagné sur scène d’un duo autrichien d’électro Cid Rim & The Clonious. Simiso Zwane, de son vrai nom, possède tout l’attirail du parfait rappeur : survêt’, sneakers aux pieds et l’inévitable casquette vissée sur la tête. En véritable bête de scène, il se déplace sans cesse en agitant les bras de manière agressive et prends les poses en mode gangsta. Il balance un flow correct même s’il est assez monocorde sur fond de beats accrocheurs. A écouter : Allblackblackkat

 Trois heures et des poussières, l’équipe décide d’effectuer un ultime saut au Hall 9. Nous retrouvons le brésilien Alex Stein devant ses platines qui mixe devant un public en transe et qui n’est pas prêt de se coucher avant 6 heures du matin. Quant à l’équipe Songazine, on préfère rentrer dans nos pénates, remplis avec de bons souvenirs sonores et visuels.

Jérémie Carlotti et Thomas Monot

 

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