Un bel album aux accents minimalistes dans son approche mais très fourni en repère, il y a de quoi s’accrocher pour écouter .
Voici une ITW de l’artiste, je la remercie encore pour sa disponibilité
@pyofficiel

 

 



>Dans une soirée classique, comment  accrocher votre interlocuteur, avec votre album, au détour d’une conversation en sachant qu’il ne vous connait pas ? 

Je crois que je parlerais de trois points qui ont été prépondérants dans la construction de cet album : le minimalisme, le côté acoustique et l’influence des musiques du monde dès l’écriture. 


>Vers qui s’adresse cet album ?

A tous ceux qui veulent bien l’entendre bien entendu… mais j’imagine qu’il faut être sensible à l’esthétique épurée, au côté intimiste de cette musique …
Quels sont les choses importantes à vos yeux avec cet album ?

D’une part je suis amoureuses des mélodies, de l’autre il est important pour moi  que les mots aient “bon goût” en bouche, chaque syllabe doit « sonner ». Tout ça a donc été prépondérant dans l’écriture.

Ensuite, dans la réalisation du disque, il a fallu trouver le bon équilibre entre le côté « produit » et le côté « naturel » que je voulais absolument garder. 

 > En cherchant un peu la définition du hublot, on voit que sur le bateau, le hublot permet de faire rentrer de l’air frais et de la lumière sur les zones sombres du pont, cet album a-t-il été pensé dans ce sens ?

Haha, j’avoue que je n’ai pas été si loin ! 

En réalité, je n’ai pas véritablement d’intention de sujet déterminé dans l’écriture du texte avant que la chanson ne soit achevée… alors c’est plutôt l’idée d’un fil qu’on tire de sa pelote, et qui se déroule. Le fil des sentiments et des impressions, celui qui tisse le voyage. Un voyage sur lequel s’ouvre ce hublot, venant en éclairer les images.


>Le hublot est une fenêtre qui invite indirectement au voyage, quels sont les modes de transport que vous prendriez pour partir en voyage ? 

Euhh… à pied, à cheval, en voiture, ou en bateau à voile ?

(C’est pour la citation mais ça marche très bien !)


> Comment s’ennuyer à deux ?

En ne faisant absolument rien justement (en tout cas rien de prévu) !


> Pourquoi l’ennui est-il si important ?

Parce que je pense que c’est de là que tout se crée ! 


> Dans la chanson j’ voudrais qu’tu veux, il y a cette injonction de se positionner dans la relation amoureuse, aimer c’est regarder forcément dans la même direction ?

Non bien sûr, même si on voudrait bien (et c’est bien là le sujet de la chanson). Je crois d’ailleurs qu’il n’y a aucune injonction. 

C’est davantage un regard amusé sur “l’amour romantique” ou l’amour idéal.

>La nature est très présente dans l’album et les clips, en quoi est-elle source d’inspiration ?

Je ne saurais pas dire exactement en quoi elle m’inspire. Je m’y sens intuitivement reliée, peut être parce qu’elle est source d’émotion, autant que la musique. Et, comme la musique, elle représente un refuge pour moi. 


> Vous réalisez votre chanson ‘des refrains » en clip, pourquoi cette démarche ? on est jamais mieux servi que par soi-même ?

Haha, non on peut aussi très bien travailler avec les autres. Les deux premiers clips ont été réalisés par Cahuate milk (Tanguy Soulairol de son vrai nom). Mais pour ce 3e, j’avais envie de revenir à une proposition (encore)  plus intime, dans un processus un peu similaire à celui de l’écriture. J’aime le côté brut et peu produit des réalisations.

>Oriane Lacaille est assez présente dans votre album, pouvez vous nous parler de votre collaboration ?

J’ai rencontré Oriane par l’intermédiaire de Piers Faccini, qui a prêté son oreille lors des premières sessions de studio. La première vraie rencontre avec Oriane s’est faite au studio le jour de l’enregistrement et ça a été une rencontre musicale merveilleuse. Je suis super heureuse de pouvoir l’inviter à partager quelques titres sur scène le 17.05.24 à la SAMC Sonambule (34)


>Que peut on vous souhaiter pour cette année 2024 ?

De continuer d’écrire, de me promener… et de m’ennuyer (ça c’est pas gagné…haha) !

 

Share