Cet article est le numéro 3 sur 4 du dossier PDB 2024

Après un détour au Palais Jacques Coeur pour découvrir la création du Printemps de Bourges « Le Palais de la poésie » – des lectures musicales avec Frànçois Atlas (sans ses Atlas Mountains), Aghiad, Anna Mouglalis & Lucie Antunes et Oete -, direction le chapiteau du W.

C’est Olivia Ruiz, qu’on ne présente plus, qui ouvre la soirée. La plus espagnole des françaises (à moins que ce ne soit l’inverse) chante ses classiques et ses nouveaux morceaux. La femme chocolat, Elle panique, Le sel, La Pachamama

Paroles en choeur, le public est transporté, entre un retour en arrière et aujourd’hui, entre français et espagnol, pour le plus grand bien de nos oreilles.

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Le flashback continue avec Matmatah (vive la Bretagne !).

Imaginez le contexte : Date : Année 1998 Lieu : Dans le sous-sol aménagé d’une maison Protagonistes : Un groupe de collégiens et de lycéens

À chaque fois c’est la même excitation, on doit d’abord transformer le garage en salle de boum : on accroche la boule à facettes, on branche les spots de lumières colorées et les néons, on ajuste les enceintes. Un peu de boissons, beaucoup de gâteaux apéro et une tonne de CD pour alimenter la chaîne Hifi. C’est parti !

Nous nous retrouvons régulièrement dans le garage des parents, chez les uns, chez les autres, pour un anniversaire, un diplôme, une nouvelle année… Souvent les mêmes copains, d’école la plupart du temps.

Converse aux pieds, jean baggy et crop top, nous enchaînons les musiques. Et parmi celles qui nous rendent hystériques, il y a les tubes de Matmatah. Ma jeunesse, toute une époque. Lambé an dro, L’apologie, Emma… Et alors, on se trémousse en groupe en chantant les refrains à tue-tête.

Merci Matmatah pour ce flash de 25 ans en arrière. Et merci Violette, des plus fidèles, de toujours être là !

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Et on finit en beauté avec une équipe de Shaka Ponk survoltée, comme à son habitude.

Anne-Laure, totalement doublevéïsée

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