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Peut-on être écolo et faire de la musique, déjà les mains se lèvent au fond de la salle, moi moi moi, oui dans les mots on le dit je suis écolo-responsable je trie mes déchets… mais dans les faits… est ce que les artistes sont à fond dans l’éco responsabilité…
Il semblerait que la Poétesse, Conteuse d’histoires et surtout Chanteuse Clara Néville soit dans cette mouvance nouvelle, avec son double Ep « voyage immobile », 5 chansons mixées en acoustique et en version machine.
Dans son manifeste pour un monde immobile, l’artiste annonce « ma musique sera double et contrastée, il y aura l’acoustique les machines et ma liberté… »
La fabrication du cd est labellisé écolo et on annonce qu elle fera des dates de concert cet été armée de son vélo… la classe !
Mais qu en est-il de la musique, la forme est consciente et travaillée, et le fond alors…
Ce double Ep qui sort le 10 Mars c’est un peu 2 salles 2 ambiances pour un résultat assez qualitatif, indéniable.
Commençons par le côté machine, entendons par là chansons rythmées et mise en œuvre avec des sonorités d’aujourd’hui. Certains diront que c’est du Trip Hop, d’autres de la Chanson Urbaine…
J’avoue avoir été plus touché émotionnellement par la version machine, Clara Néville a su s’entourer, altruiste elle a invité des artistes qui apporte une touche supplémentaire dans la confection artisanale c’est à dire, le souci du détail
Entourée par David Keller ou Mathild Empereur en featuring, cette version machine est travaillée, réfléchie et aboutie, une très belle réussite
Les deux dernières chansons « le voyage immobile » et la chanson en anglais « What i love the most » sont superbes, dans « le voyage immobile » la douceur et la chaleur de la voix contraste avec la froideur des instrus, Lana del Rey, Maurane tout rappelle ce phrasé sensuel si intense.
Dans « What i love the most », on est dans une langoureuse valse des sens, elle réveille les sensations de l’auditeur.
Poétesse, les textes font sens, mis en musique sur ces schémas machinesques on découvre une vraie volonté d’écriture au service de l’émotion.
La machine est au service de l’humain, et pas le contraire
La version acoustique très qualitative, souligne les mots et envoie une atmosphère différente a l’oreille.
Parsemés de quelques violons, la guitare voix limpide et pure contraste totalement, c’est beau et bien chanté, l’émotion est nue et affleure la peau comme une caresse.
On découvre mieux certains textes, comme « Cannibale » où confirmant le côté sensuel du texte, on sourit délicieusement.
Bel effort que ce double voyage immobile, nous transportant à la fois dans la chaleur d’un cabaret délicieusement sauvage, ou dans une ambiance feutrée .
PY