Les concerts, c’est la place rêvée pour vibrer des oreilles à tout le corps. Si tenté est que l’on soit près des amplis et là on épouse carrément le son aux noces du rock avec l’envie. Ce samedi 17 février, We Insist ! a crée un tremblement de concert rock noise de magnitude hors catégorie sur l’échelle des shows à La Clef Saint Germain en Laye. Plus de deux décennies que les parisiens Etienne Gaillochet, Julien Divisia (bassiste originel en mode come-back après The Babel Inside Was Terrible, Exile on Mainstream) et Eric Martin rescapés noyau dur de l’évolution, impressionnent et sillonnent les routes et les airs pour alternativement faire vivre leur titres en concerts.

album

Leur album Wax And Wane (Vicious Circle Records) sorti en 2017 leur a pris deux ans de bons et loy-aux services de la mélodie d’énergie brute et très technique replongeant dans des années 90 fugaziques (N.D.L.R. Fugazi, groupe punk rock américain qui déversa son son unique à partir de la capitale fédérale états-unienne Washington D.C. de la fin années 80).

We insist ! 1

We Insist ! nous ont gratifié de tout leur talent et dextérité avec les doigts d’Eric Martin et de Julien Divisia slalomant en surfeurs hors pistes hors pair sur les cordes et les bras d’Etienne Gaillochet battant le pouls d’une batterie aux choeurs emballés enchantant l’Eclipse (N.D.L.R. bar mythique de La Clef).

Médusée que je fus et aussi en mission spéciale ce soir là, je peux heureusement proposer et remercier pour les photos, un grand preneur de vues shootant plus vite que l’ombre des mouvements d’artistes sous projecteurs.

We insist 2

 

Niveau titres, la substantifique moelle épinière de l’album et de We Insist ! a été prélevée et proposée aux spectateurs sur scène. Comme l’album démultiplie les possibilités d’écoutes, on plane aux sons de « Jaws », on craint la fin du titre « Crack the Code » qu’il faudrait déjà le réecouter, puis on perçoit que le rythme, le tempo et tout ce qui fait qu’une musique vivante et vibrante est réussie se trouvent dans « Liquid Rat Race », « Charley Runs Amok » et « Digital Fingers Glory » mais y en d’autres !

Pour se rendre compte que ce que j’écris sur du vécu est encore bien en deçà de la réalité entendue, en lecture le clip de « Digital Fingers Glory » :

 

Aller, on insiste sur le fait qu’on leur souhaite que du bon, du brut et du truculent, pour des années et des années d’albums en albums et de concerts où les voir s’adonner à leur art musical ouvert et à (re)découvrir.

Vanessa MdbS

Crédit photographies : Yohann Zielyk

 

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