Un groupe de synth punk bordelais bordélique qui nous balance dans la face et les tympans ses 13 morceaux torchés à l’acide sulfurique en une demi-heure chrono ?
Oui Monsieur, oui Madame, on prend et on défend.
Un clavier ondulant et bizarre, un mix touffu/confus, une voix venue de la cave qui hurle des trucs incompréhensibles et pour le reste, ooops, on ne distingue pas trop bien, mais voilà, ce disque est doté d’un composant qui le fait tenir debout : la rage.
Rage et outrage dans un garage valent plus que 48 pistes et ambiance triste, c’est le proverbe du jour.
Des Ramones revisités par Joy Division un soir d’anniversaire des B 52’s bien beurrés, enregistrés en 2 pistes dont une avec une prise jack très fatiguée.
Videodrome : un album éponyme avec des titres formidables comme Mature Morte, Philip K Dick, Unplug Me et Alienation. Cela suffit pour mettre de bonne humeur tout un après-midi d’hiver, avant que la nuit oppressante et noire ne nous tombe dessus à 17h30. F****k !
Bravo, merci, tant qu’il y aura des groupes foutraques et dingos, tant que l’esprit du nimporte nawak, du poing levé et des chansons de 120 secondes existera, nous saurons que la flamme de la résistance ne s’éteindra pas.
Avec des labels qui se nomment Adrenalin Fix Music (FR), Strycknine Records (FR), P-Trash Records (DE) et FDH Records (USA), le ton et donné.
Si on vous dit que ce sera stupéfiant et empoisonné, vous ne serez guère surpris ?
Résumons.
C’est fort, c’est bon, c’est vivant.
Ecoutez ici.
Ne faites pas suer, achetez, aimez et criez fort.
Jérôme «122 secondes » V.