J’attendais de recevoir et d’écouter le tout nouvel album, Silver Faces, du groupe The Jones… avec impatience (sortie vendredi 28 septembre)
Il est vrai que j’ai la chance de les connaître « in real life », et cela vous met une pression supplémentaire, si vous deviez faire une chronique et ne pouviez pas donner un avis franc et massif. Leur première livraison « First Shot » nous avait déjà emballés, mais personne n’a de chèque en blanc avec la recette magique de la musique qui fait mouche…
De fait, mes amis The Jones ne m’ont pas déçu et je tiens à le faire savoir en ces colonnes !
Car, de quoi s’agit-il ici ?
Ne tournons pas autour du pot, mettons le volume sur 11, annonçons la couleur (et c’est rouge, vif). Pas de prise de tête, pas de recherche de genre ou sous-genre, de message subliminal, de pipotron et d’argumentation en trois parties ;
C’est du bon, du vrai, du pur rock and roll.
Celui avec couplets et refrains, intro, pont, accords des six cordes, les montées et les descentes, le solo qui miaule, la basse qui assure grave, les roulements de batterie, et tout le tatapoum nécessaire. Celui des mélodies accrocheuses, avec un chanteur qui se donne pour parler d’amuuuurr (entre autres). Formule classique mais magique.
Ces Jones sont des garçons burinés, avec du kilométrage et encore la garantie constructeur, rassurez-vous, donc pas tombés de la dernière averse ; leur dossier de presse nous dit les (bonnes) choses à savoir : « Quintette de musiciens ayant joué avec Tal Falco (Panther Burns), Kim Fowley, Chris wilson Flamin’ Groovies, Kingsnakes, Manu Chao, Bad Losers, Parachute, Pick-Up ou Monotones….variant leurs influences du Rythm & Blues des Stones aux Pretty Things, en passant par le Rock’n’Roll des Flamin Groovies Chuck Berry ou T.Rex… », si cela correspond à ce qui vous fait vibrer, mettre à fond l’autoradio, taper du pied et dire encore, leur nouvel album est pour vous un régal assuré.
En live, ils vont se produire pour vos oreilles et vos yeux chanceux, check it out ICI. Chuck Berry peut dormir tranquille et Keith Richards sourire en coin, l’héritage est respecté.
Résumons : à l’heure de l’autotune et des faux-semblants, The Jones tiennent la barre droite, faisant cap vers le pays enchanté du vrai rock and roll, avec altitude et attitude. 100% fame, 0 % shame.
On achète, on soutient, on vote pour ces Silver Faces… qui reflètent la nôtre.
Jérôme «silver haired »V.