Première chronique de l’an 2024 et déjà un coup de projecteur enthousiaste pour l’album « Je Liquide » de Ruppert Pupkin.

Emmanuelle Destremau est l’artiste multi-talents derrière ce pseudo que les cinéphiles reconnaissent, en l’occurrence un personnage bien fou incarné par Robert de Niro (aka Rupert -avec un seul « p »- Pupkin) dont l’histoire filmée par Martin Scorcese fouille le délire de la célébrité… côté « fan » absolument prêt à tout.

Nous avions repéré son premier album en 2016 et fort apprécié.

La nouveauté est que les chansons sont en français et en anglais.

100% intelligence et sensibilité dans ces propositions parlant d’amours en voie de pourrissement ou de rupture douloureuse, de moments troubles et de situations dangereuses.

Ambiance un peu désespérée tout en étant magnifique, styles variés quasiment new wave et balades, mêlant rythme bien lourd, des orchestrations léchées, du rock émouvant ou encore une superbe chorale avec des enfants.

Intéressant de constater que la voix diffère selon la langue choisie (plus grave et fragile en français, plus effilée, affirmée en anglais.

Un album qui s’écoute et se ré-écoute avec attention, production soignée, harmonies riches, nous commençons l’année avec un opus de haut niveau ;

Qui est donc le rock critic pour donner son avis avec entrain et détermination, assis derrière son clavier ? Nous répondrons gentiment que c’est un modeste descripteur d’œuvres qui l’ont touché et surtout, surtout, dont il rêve de contribuer à la notoriété et à la reconnaissance par ses pairs et le public. Enfin, le public… pas trop grand quand même, on ne voudrait pas entendre ses artistes aimés dans un supermarché ! Vous voyez le paradoxe ? Souhaiter quelque gloire (méritée) à ses trouvailles et choix, mais demeurer entre personnes de goût pour les apprécier.

(crédit photo : Claire Pathé)

Bref, c’est la période des vœux, je souhaite donc sincèrement à Ruppert Pupkin de toucher beaucoup de monde avec cet album qui en vaut la peine par sa qualité musicale et l’originalité des pistes offertes à nos oreilles curieuses !

Jérôme « painted on your skin » V.

 

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