James Leg

Parfois, quand nous allons à un concert un mardi soir, on peut être surpris par la qualité de la première partie. En marge du show des Endless Boogie, nous avons vu le Reverend James Leg armé de ses claviers ; il a donné l’office d’un blues-rock gras, crade comme on les aime.

Ce révérend possède une voix gutturale dans le pur style d’un Captain Beefheart  avec un jeu de clavier sauvage et rock’n’roll. On aime ce mélange de blues, de boogie, de rock, mais aussi de gospel-blues avec cette reprise de Up Above My Head de Sister Rosetta Tharpe. Il reprend aussi dans son dernier album paru en 2015, Below The Belt, un titre de The Cure, A Forest. Le cover est aussi sombre et dérangeant que l’original.

James Leg

Le Reverend dans toute sa splendeur !

On ne s’ennuie pas à l’écoute de cet album, on peut passer d’un orgue à la Jon Lord dans Dirty South à une ambiance Arthur Brown dans Casa De Fuego sous un mambo électrique. Drink It Away nous amène dans une ambiance saloon sous un rock sudiste. October 3rd est un titre lissé, intime. Les claviers se rapprochent de la musique soul. Glass Jaw a une puissance rock’n’roll de notre regretté Lemmy. Le son est lourd, crasseux et saturé. What More termine avec une note Rhythm and Blues. Le Reverend James Leg nous dit adieu avec une musique calme, en paix. L’impression qu’il nous donne sa bénédiction rock.

Si vous voulez continuer dans l’univers du Reverend James Leg, Songazine vous conseille d’écouter sa performance avec le trio blues-rock, Left Lane Cruiser, Painkiller (2012). Enfin, si notre homme revient en France pour un autre concert, soyez-en sûr que Songazine sera là en fidèle paroissien.

James Leg

Un médicament rock conseillé

Thomas Monot

Bonus lien :

Dirty South

Left Lane Cruiser & James Leg

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