Pour prendre la vie du côté glamour et élégance, je vous avoue que Nouvelle Vague est depuis sa création une formule magique qui marche à tous les coups.
Vous le savez, l’exercice répété par Marc Collin, Olivier Libaux et la cohorte de déesses à voix douces qui les accompagnent est de reprendre un large répertoire « new wave » (très étendu, s’attaquant à des monuments du genre) et de nous en faire sortir un élixir magique et envoûtant.
Nous en avions parlé ici, et Songazine vote pour eux à tous les tours.
Leur dernier sortilège se nomme I Could Be Happy et nous rend tout à fait… happy. Sortie le 4 novembre d’une livraison florale et parfumée. 10 titres aériens.
Les voix féminines cette fois ci sont Élodie Frégé, Mélanie Pain, Liset Alea, Nadeah ou Clara Luciani. Encore une fois un casting d’excellence.
Au nombre des groupes cultes ré-interprétés : Cocteau Twins, The Ramones ou The Cure ; à ce propos une mention coup de cœur pour un All Cats Are Grey tout en finesse qui ne trahit pas les intentions de Robert Smith tout en apportant une dose quasi « elfique » à ce chef d’œuvre.
Mais tout ici est charme et beauté. Un monde idéal, plein de soleil où les femmes sont reines et la musique le seul enjeu du jour et de la nuit.
L’inverse du journal télévisé, du quotidien et de ces guerres infinies qu’on nous impose à longueur d’année, dont nous n’avons que faire en fait.
Puisse une énorme et nouvelle vague submerger tous ces belliqueux, irascibles, destructeurs, illuminés, arracheurs de tête et coupeurs de mains.
Revenons au calme, écoutons I Could be happy, allons les voir en concert.
Nouvelle Vague vous transforme Novembre en Juin par l’écoute de ses productions.
Eternel été, onde de fraîcheur et gratitude du chroniqueur.
Jérôme « I do not wanna be sedated » V.