Et, vlan, encore de la musique électro-pop-rock qui fait du bien, qui est riche en couleurs et qui gagnerait à être bien plus connue !

Avec LA MVERTE, et de fait toutes les sorties du fort bon label HER MAJESTY’s SHIP (les pointures élégantes et fines, genre … David Shaw & The Beat, DBFC ou Yan Wagner), on n’est jamais déçu.

La dernière salve du navire royal et de l’artificier LA MVERTE, à savoir l’EP pétaradant-décadent « No Trespassers » fait mouche.

Ambiances bizarres et belles, progression de nappes de synthés vintage -ou pas-, claquements de rimshot, guitares débridées et même alternance de voix sépulcrale puis de chant féminin, ce qui vous attire vers le fond des mers… Tout cela est un peu comme ma baleine blanche préférée, l’insaisissable Moby Dick.

On croit l’attraper et puis non, elle plonge, et au lieu de s’enfuir, elle vous fonce dessus.

Je m’égare dans les océans rageurs battus par des vents fous, survolés par des albatros et sillonnés de navires peuplés d’humains jamais vraiment tout à fait heureux de retourner au port…

Retour au dock paisible et à LA MVERTE à qui l’on souhaite d’embarquer vers le large des écoutes multiples et de l’appel de la gloire méritée.

LA MVERTE NO TRESPASSERS couve

La qualité mélodique, les morceaux parfaitement maîtrisés, la maestria des accords.

Et la médiocrité, la facilité, l’autotune et le laisser-aller ?

No pasaran, on ne passe pas… no trespassers, please.

Jérôme « Achab sur les bords » V.

Photo ELODIE DUPUIS

(Photo ELODIE DUPUIS)

LA MVERTE _2019_02_elodie.dupuis

 

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