(Edgär ils sont pas morts du tout, hein !)

Pu****, météo effroyable, guerres partout, inflation et shrinkflation, sinistres ministres, agriculteurs en rage, Trump qui revient aussi fort qu’une pluie de shrapnels à Gaza, du plastique plein les pores et du glyphosate plein les porcs, n’en jetez plus ! Manquerait plus qu’on organise des J O polluants, obligatoires et répressifs à Paris pour nous abattre, mais, oooh, wait !! Noooooooooooooooo !

Comme si souvent, le musique va nous aider à retrouver le sourire, un mood plus joyeux, une insouciance de brise légère un soir d’été après 3 Spritz…

Voici donc mon ordonnance, non remboursée, mais 200% approuvée par le Conseil du Désordre des Non-Médecins par qui je suis (bien évidemment) hautement mandaté.

12 doses de Caravan Palace

Album Gangbusters Melody Club, from ze very sympathik Caravan Palace band.

On ne se prend pas le chou et on écoute en boucle leurs chansons électro-swing full retro-futuristes, ambiance années 20 plus du son moderne pour faire naître des smiles, très facile à aimer, qui fait taper du pied et donne de l’élan à vos zygomatiques.

20 ans déjà que ce groupe existe et ma foi, cet opus est un bon antalgique.

A partager avec d’autres déprimés, se placer en rond et entamer un charleston furieux en vidant cul-sec des flûtes de champ’ !

36 gouttes de You Said Strange

Chanson « My Own God » des new wave-indie (de belle facture) You Said Strange, avec le clip ci-après. Ce groupe est à suivre, il produit de belles choses dans ce genre que nous affectionnons avec force… Basse en avant, chant grave et sons brillants : on aime et ça rend les papaaatttes mobiles. Mis sur 10 dans la cuisine, cela fait faire des bonds salutaires en surveillant l’eau des pâtes.

Recommandé en dose quotidienne;

Myo-relaxant par Julia Holter

Nerveux ? Stressé ? Hmmm je vous prescris 6 minutes 24 secondes de Julia Holter et son titre Evening Mood.

Chant elfique, sons mystérieux, clarinette en volutes, harmonies douces : voilà ce qu’il vous faut pour vous apaiser, sans effet secondaire aucun.

Défibrillateur made in Edgär

Même pas mort, on revit avec l’album Edgär Is Dead (même pas vrai) du duo d’Amiens Edgär, qui vous envoie sa dose de courant électrique avec passion. French rock and roll digne de nos frères d’armes d’Outre-Manche, voilà de la belle guitare héroïque, du swing, des refrains forts pour les concerts. Car ces chansons sentent bon le live caliente, tout en sueur… C’est frais et dispos pour rêver du printemps et de l’été, de festivals et de fenêtres ouvertes, en écoutant du bon son tatapoum 4 temps !

Edgär ? Forts ! (jeu de mots ripou réservé aux #boomers)

NB :et même une reprise de Russian Roulette de nos bons vieux Lords Of the New Church ! Classe.

Chirurgie réparatrice

Le boss d’Iron Maiden, le grand Bruce Dickinson sort un album solo aka « The Mandrake Project » et c’est du solide, du bon, du lourd ; ce monsieur est une légende vivante du Metal, toujours créatif et digne d’intérêt. Un chanteur de renom, homme brillant, chef de groupe, pilote de 747, escrimeur, auteur-compositeur et gentleman, que dire de plus ?

On le verra le 26 mai à l’Olympia et le 29 juin au Heeellllfeeest !

Remède contre la toux

Frustration annonce un deuxième single de leur album Our Decisions, et c’est Riptide qui nous secoue comme il faut afin de nous éclaircir la gorge en mode cold wave bien cold qu’on aime : mieux que du menthol à forte dose…

Vitamine P S

Pour terminer et se booster un titre des Parlor Snakes que nous suivons depuis longtemps, l’aérien City Burns, un rock mid-tempo un peu onirique, pour annoncer leur prochain album.

Et voilà ! si avec tout cela vous n’êtes pas remis, changez de mutuelle et de médecin traitant !

Jérôme « Dr Knock and roll » V.

Share