« On aura essayé » m’ont affirmé Angela Randall et Sylvain Laforge, les 2 membres permanents et fondateurs de LUX the band, alors que nous évoquons leur parcours et surtout leur dernier album : Gravity.

Nous sommes bien d’accord, la qualité artistique, la recherche créative et sensible qui anime ce groupe correspond à ce que nous aimons chez Songazine. De toute façon, en lisant leur site (soigné), on peut lire ceci dans le chapitre bio : « Imaginez la chanteuse Nathalie Merchant se trouvant par hasard à la Villa Nellcote quand les Stones étaient entrain d’enregistrer Exile on Main Street. Là vous aurez le parfum de ce qu’ils font avec l’allure séduisante d’une guitare incisive et le lyrisme des textes. »

Merci à Robin Cracknell pour cette jolie punchline. Ceci nous va plus que bien, et d’ailleurs qu’est devenue la Villa Nellcote ?

Revenons à LUX the band et cet album.

10 chansons inspirées, où la superbe voix d’Angela Randall nous enchante et les mélodies, les guitares font toujours mouche dans un registre rock élégant, sobre et juste, qui avance sans à-coups, avec grâce en créant une atmosphère à la fois vintage et un poil nostalgique.

Enregistré au chaleureux studio Black Box, près d’Angers, avec des technologies analogiques et un vrai temps de création, Gravity résonnera dans le cœur des amoureux de Patti Smith, CSNY, Buffalo Springfield et tant d’autres monuments de l’americana ou du classic rock. L’album ne contient que des belles choses, c’est un grower que l’on écoute et réécoute.

A Son Of Sam attaque fort (référence au célèbre tueur en série qui sévit à New York dans les années 70).

Voulez-vous un solo de 6 cordes qui déchire ? The Actor vous le propose !

Coup de cœur pour The Ballad Of John (un hommage à Lennon) que l’on aimerait entendre en rotation radios à la place de Taylor Sw****, mais je m’égare. Jailor est aussi touchante, sa guitare atteint notre âme sans forcer. Chemical Love prend des accents plus rock et tranchants, on achète !

The Score nous donne l’envie de danser sur la table du bar, après quelques shots (mais toujours avec classe, hey !). Et l’on finit sur notre grandissante préoccupation à tous, COP 27 ou 28 ou 29, avec Did You Hear They’re Talking About The End Of The World Again, … and so do we dear friends !

Entre le GIEC, Vladimir, la retraite à 666 ans, le plastique et l’anthropocène n’en jetez plus ! Mais au moins, « on aura essayé » et écouté de bien belles choses sera-t-il écrit sur notre épitaphe.

Jérôme «gravitas gravitatis » V.

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