Quoi qu’en pensent d’aucuns, assombris d’une bêtise confondante, Cisai-Saint-Aubin, commune de l’Orne comptant 170 âmes, nichée à une cinquantaine de kilomètres de la mégapole alençonnaise (26.000 habitants), et finalement à seulement 1h15 en train de Paris, n’est pas un no man’s land perdu où jamais rien ne se passe.
Elle accueille en effet, du vendredi 30 Juin 2017 au dimanche 02 Juillet 2017, la 2ème édition du Biches Festival. Un tout jeune festival mais déjà l’un des plus excitants qui soit.
Biches, on y va pour le cadre et le son (ne cherchez pas la contrepèterie, il n’y en a pas !).
Ici, c’est ‘’week-end d’été at the Biches’’. Place au fun, à la joie et à la bonne humeur à la campagne. On se délecte des produits du terroir normand, dont le cidre et la bière locale (à consommer avec modération cela va sans dire).
Côté programmation, les papilles auditives sont elles aussi en alerte car c’est très alléchant !
L’an passé, la 1ère édition avait vu défiler entre autres Born Idiot et Baston (pfff encore des Rennais, décidément, ils sont partout !), The Pirouettes et leur variet pop rafraîchissante, Little Bob Blues Bastard ou encore le duo franco-américain de rock atmosphérique Beach House.
Ce week-end, on ne vous annonce ni aurores boréales dans le ciel normand sur les coups de minuit, ni démonstrations de télémark à dos de cheval, ni cochons volants mais bien mieux que tout cela.
Jugez-en par vous-même :
Du rock avec Traams, Mountain Bike, Mnnqns, Johnny Mafia, Tristesse Contemporaine, Shake The Ronin, Las Kellies, Cannibale, Métro Verlaine, Faire
De la pop avec Fishbach, Pepite, Requin Chagrin, Torrent D’amour, Therapie Taxi
De l’électro avec French 79, Colorado, Rebeka Warrior, Thylacine
Biches met en avant de jeunes artistes prometteurs ou déjà plus ‘’établis’’, que l’on retrouvera sous peu au programme de grosses machineries du type Rock en Seine et Vieilles Charrues, et ça, on aime !
Promis enfin, Donald Trump et sa potiche slovène ne seront pas présents au défilé de ces groupes talentueux. De toute façon, ils n’aiment pas la campagne !
Alechinsky.