Toute la France, toute l’Europe se retrouve hébétée, confinée, contaminée.
J’écris ces lignes de chez moi, enfermé -mais en pleine forme- depuis déjà deux jours et pour combien de temps ? (en forme, hmmm, j’espère très longtemps)
Merci la Chine pour ce beau cadeau, échappé d’un laboratoire (militaire ou civil) irresponsable ou de pratiques alimentaires et sanitaires plus que douteuses, voire des deux c****ies combinées ?
On entre dans l’inconnu, le bizarre, l’inconnu. De la SF qui tourne à l’aigre, à part que nous sommes les figurants dispensables du mauvais scénario ?
Et l’ultra-libéralisme triomphant d’hier qui fait semblant de remercier les structures de santé qu’il déconstruisait brique par brique et surtout les soignant.e.s sous-payés ? On doit rire ou préparer des pavés ?
Notre président-banquier a dit à son prompteur télévisuel que le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant…
On a déjà fait un post sur Dalida, « Paroles, paroles » ?
Bon allez, keep calm and listen to music.
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Donc, at home.
Reprendre le cours de l’écriture Songazine après les moments d’organisation d’un travail en pointillés, malmené, essoré.
Jewly, album Toxic.
Très apprécié dès la première écoute et mis de côté pour chronique à venir, la voici-la voilà.
Que dire ?
Très belle voix féminine, rock fort, du bon feeling et du groove évident. De l’énergie que l’on imagine reproduite sur scène.
Les paroles évoquent (je cite, en mode copieur !) … « le parcours de vie d’une personne (de 4 à 37 ans) confrontée à des êtres ou des situations toxiques dont les 10 titres mis bout à bout forment la phrase qui témoigne de sa libération :
MY DEAR I JUST NEED TO LISTEN TO MYSELF AND REALISE I AM STRONG ENOUGH READY TO PURIFY, FACE AND CHANGE
THE STUPID GAME OF TOXICITY. »
J’avoue ne pas avoir trop détaillé, mais je vous crois sur parole, chère Jewly et j’accroche, je signe, j’écoute.
Des guests de haute volée : Phil Spalding (Mick Jagger, Robbie William, Mike Oldfield), Justin Adams (Robert Plant), notre cher, fidèle et talentueux Axel Bauer ou encore Pascal Danaë (Delgres).
Confiné mais à l’écoute, je recommande en ordonnance non toxique cet album de Jewly.
En attendant la fin de l’emprisonnement qui n’est pas pour tout de suite, soignons nos oreilles par de la musique inspirée.
A suivre et à tous … stayin’alive !
Jérôme « mood : Comte de Monte Cristo » V.