Première interview de 2021 : les trois musiciennes du power trio Grandma’s Ashes, qui présentent leur EP The Fates.

Elles sont vives et agréables, pleines d’énergie et de cette belle détermination joyeuse des groupes qui démarrent « pour de bon » une carrière. C’est autant un plaisir de les rencontrer « en vrai » que de se sentir vivant, même masqué, en parlant à de personnes passionnées, réelles, authentiques.

Le talent est là, ne vous y trompez pas et leur premier EP est une belle réussite. Elles ont (signe du destin ?) enregistré au Studios Ferber, été repérées par la prestigieuse marque d’amplis Orange, leur label est Blood Blast, et les critiques appréciatives se multiplient à leur sujet.

Musicalement, c’est fort épicé, cocktail de stoner, de rock progressif survolté qui entre dans les cerveaux, porté par des harmonies vocales soignées. Textes en anglais, ambiances sombres et épopées soniques.

Comme tout ce qu’elles font est qualitatif, regardez cette session très bien filmée des « Capsules » : je ne sais pas vous, mais je perçois que des cendres de grand-maman se dégagent fumée et étincelles.

Un point intéressant supplémentaire : ce fort beau clip de Daddy Issue, façon ciné, tourné autour de Dunkerque avec mise en scène et originalité. Le trio ne manque pas d’humour noir, ni de répartie, ni de cohérence.

Coup de cœur positif et lumineux en cette grisaille tenace, les Grandma’s Ashes confirmeront-elles ces beaux débuts qui méritent le détour ?

Rêvons un peu et imaginons Grandma’s Ashes sur une grande scène à Clisson, dans un Hellfest sous le soleil ?

Sans doute, démarrons donc cette année en fanfare, sans oublier de jeter les cendres de Grandpa à la mer en écoutant Gojira et de suivre ce groupe prometteur !

Jérôme «ashes to ashes » V.

 

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