Flox Homegrown

On le sait, certains genres musicaux proposent toujours le même cadre, la même ambiance. C’est le cas de notre bon vieux reggae.

Moi, je l’aime comme il est, depuis que j’ai entendu Joe Strummer reprendre Police and Thieves, que j’ai vu le film « 96 degrees in the shade », admiré LKJ et adoré Alpha Blondy. Et tant d’autres émotions…

Si on aime la « vibe », pas de malaise, pas de découverte. La rythmique chaloupée, la guitare qui marque le temps, les claviers généreux et la basse qui gronde. Ajoutez des lyrics qui protestent ou apaisent, voire partent en volutes de fumée bleue et vous avez le cocktail. Un équilibre parfait, en somme.

C’est une affaire de confort et de plaisir : quand j’écoute du reggae (ou du dub), je vous avoue être heureux et détendu. Qu’importe si le disque n’est pas très novateur et sonne comme tel ou tel, il y a des nuances et subtilités que je comprends, mais que cherchons-nous en fait ? Peace and unity, man !

Flox, aka Florian Gratton, est bel et bien dans la bonne, la très bonne « vibe », tendance nu-reggae me dit-on, et le 30 octobre sort son nouvel album Homegrown.

Qu’en dire qui soit inédit, original, innovant ?

Tout simplement : le son est excellent, les mélodies m’ont touché et cet album s’écoute de A à Z sans souci autre que d’appuyer sur play.

Voix un peu traînante et légèrement rauque, claviers travaillés et respect des canons du genre à tous les étages. J’aime le bon vieux reggae, je suis ici servi comme un roi.  Homegrown « qui a poussé à la maison », comme euh, le… ficus tiens ! Et les morceaux ont été finis avec amour, cela s’entend.

Alors, me direz-vous, les mains sur les hanches et le menton relevé en un air de défi… quel ingrédient fait donc le « petit plus » qui me donne envie d’appuyer sur play encore, hein, allez, tell me ! Je pense que cela s’appelle le talent.

Conclusion directe, facile, agréable : écoutez cet album, je vous le recommande chaudement. Cette chronique a été aisée à rédiger, je remercie Flox et Underdog Records pour leur travail.

Play.

Jérôme « St Kingston en Laye » V.

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