The Growlers

Nous partons en Californie à la rencontre de The Growlers, un groupe de rock indie qui s’essaye au punk-funk dans leur dernier album City Club, à paraître demain.

The Growlers est un groupe californien qui a su varier les plaisirs en terme de musique. Ils sont allés dans le garage rock, le psychédélique et le surf. Leur sixième album City Club se dirige vers un condensé de punk rock mélangé au groove de la funk. Canettes de bière et pattes d’eph’ réunis dans un même lieu le City Club. Vous imaginez Iggy Pop en train de danser avec Isaac Hayes, ça peut donner une image loufoque. Le leader de Growlers Brook Nielsen confie : « I was really into Afrofunk when we made this records and a lot of English 70’s punk. » ça peut surprendre sur le papier, mais au final, le groupe a réussi à faire l’impensable et plutôt en bien.

L’album est produit par deux producteurs Shawn Everett (Alabama Shakes, Weezer) et Julian Casablancas le chanteur des Strokes. D’ailleurs, à l’écoute de l’album des Growlers, on sent l’omniprésence de ce dernier dans la musique.

The Strokes

Sortie de boîte à L.A.

Le titre City Club commence dans cette mouvance funk voire même dans un neo-disco, comme si nous étions dans la boîte de nuit en face du studio où ils ont enregistré l’album (true story). I’ll Be Around est un morceau qui s’emprunte à la nuit inquiétante, sournoise et roulant des mécaniques. Vacant Lot nous plonge vers le punk rock side des Growlers. Cette ligne de basse lourde et pincée noircit le tableau.

Night Ride est une chevauchée nocturne au son des sirènes groove. La suivante Dope On a Rope tourne autour d’une mélodie pop-synthés eighties. Rubber & Bone est une musique où l’on ressent un apport The Clash ou The Dead 60’s. Too Many Times se calque vraiment dans les sons d’un The Strokes.

Au final, City Club de The Growlers est un bon album. Il  possède un bon fond de vouloir mélanger ces deux genres de même terminaison. Mais on sent trop la patte de Julian Casablancas. Nous avons l’impression, parfois, d’écouter un disque des Strokes.

Thomas Monot

Bonus lien : 

Night Ride

I’ll Be Around

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