Bientôt 6 ans.
Oui, Songazine fut lancé en septembre 2013, le 12 plus exactement, juste pour éviter le 11 (on aime trop New York City pour avoir fait une bévue comme ça)
On commence à avoir de la bouteille, du tanin, du millésime dans ce Webzine, il paraît que dans le secteur c’est direct à la rubrique « oldies » que nous sommes placés, la rumeur courant que la durée de vie moyenne d’un blog-webzine musical est de 710 jours soit deux tours du soleil.
Et après, hop, basta, Titanic sa mère, disparition comme un coquelicot sous glyphosate, oubli numérique dans les replis de la robe pourpre de sa majesté des Internets…nous au moins, on reste accrochés à la toile, car l’araignée qui poursuit les cauchemars de Robert Smith dans Lullaby ne nous a pas encore croqués ;
D’ailleurs quand je fais la queue aux accréditations des festivals, je vois certains sémillants collègues aux noms de site parfaitement inconnus, à la ligne éditoriale indéfinie et sans doute avec bien plus de clics en 24H que nous en 24 mois, mais là n’est pas la question…. (Bon, je vois aussi mon ami Régis qui a dépassé les 10 ans, mais lui, c’est pas pareil !).
Des articles on en a posté un gros paquet ; entre Songazine V1, le Blogpsot (ici) et Songazine V2 que vous avez sous les yeux, je pense que le compteur atteint les 2500. Not bad, innit ?
Environ 30 chroniqueurs se sont joints au rédac chef, il y a eu des fidélités et des passages météorites, des acharnements et des faux-départs, des démissions et des renoncements, des fulgurances et des fidélités. L’équipe actuelle se décarcasse et les publications (de qualité) vont bon train.
Chère lectrice, cher lecteur, on ne te pense pas excessivement nombreux, mais fidèle ou aléatoire et plutôt passionné !
A mon avis classifiable en 5 catégories (sachant qu’en vrai… le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent cf Le Bon, La Brute et le Truand)
1 : celle ou celui qui bosse dans une agence RP et qui nous a envoyé un CD, un lien download, qui est bien content d’avoir un retour positif et pas mal écrit… et qui veut bien s’assurer que l’article est good !
2 : l’artiste chroniqué qui lit aussi, puis partage en fait parce qu’elle/ il a eu le lien par celle ou celui qui bosse dans une agence RP et qui nous a envoyé un CD, un lien download, qui est bien content d’avoir un retour positif et pas mal écrit ;
3 : le fan qui suit sur Facebook ou Twitter l’artiste chroniqué qui lit aussi, puis partage, en fait parce qu’elle/ il a eu le lien par celle ou celui qui bosse dans une agence RP et qui nous a envoyé un CD, un lien download, qui est bien content d’avoir un retour positif et pas mal écrit ;
4 : la copine exposée aux likes de son pote et l’ami de l’ami du l’artiste chroniqué qui lit, puis partage, en fait parce qu’elle/ il a eu le lien par celle ou celui qui bosse dans une agence RP et qui nous a envoyé un CD, un lien download, qui est bien content d’avoir un retour positif et pas mal écrit ;
5 : les chroniqueurs Songazine, leur (s) conjoint (s), amis, contacts, enfants, le chat qui a cliqué par hasard sur la souris sans fil, et puis quelques égarés de Google.
Et alors me direz-vous, c’est tout ?
Hé bien, tel un Cahuzac dans le blanc des yeux, un Nixon avant de lire le Washington Post un jour de 1972, un CRS pas content armé de LBD qui ne vise que le haut, voire un homard juste avant d’être croqué dans une réception républicaine et dispendieuse, nous assumons ! 😊
Songazine fluctuat et ne mergitur point, petit navire indépendant, zéro % publicité, cent % huile de coude, ni dieu ni maître, et fier comme un guitariste qui vient de réussir le solo de Johnny B. Goode tout seul dans sa chambre pour la première fois (et pensant soudain à la fille à qui il va le jouer la prochaine fois). Petit mais fier. Menu mais solide. Humble mais élégant.
4ever plutôt Don Quichotte que Goûts de chiotte !
Et la suite ?
Faut développer une appli, une appli ! me susurre le chœur des djeun’s. Hooooo ?
Time will tell, ha ha ha, alors chère lectrice, cher lecteur, on te fait un bisou.
Juste te dire merci, encore et encore.
Jérôme « I started this in my office » V.