Lundi 24 Juin, 20h

Dans l’avion, avec mes compagnons de voyage, nous avons parlé de nos représentations de la plus grande île du monde. 17 200 km ou 10 687 miles plus tard, nous atterrissons en Australie, sur le Boulevard Emile Delmas, 17000 La Rochelle. The mermaid, here we are ! Et on va pouvoir vérifier si tous ces clichés sont vrais…

 

Les français fondent quand les australiens tentent de parler leur langue.:

Les australiens ne parlent pas bien français. Par contre, ils savent le dire dans la langue de Molière, avec cet accent tellement mélodieux et adorable qu’il pourrait achever la fonte des glaciers et noyer ainsi la terre entière.

Il fait chaud dans l’hémisphère sud.

Oh que oui ! A peine Carus Thompson a empoigné sa guitare et commencé à entonner sa folk que les gouttes ont perlé sur son front.

Lorsque John Butler démarre son set, le mercure monte, monte, et monte encore plus près des individus de sexe féminin.

Image associée

(tu m’étonnes qu’on a eu chaud)

Les australiens sont tous des beaux surfeurs bronzés.

Vrai. Parce qu’en plus de leur virtuosité instrumentale et de leurs voix exceptionnelles alliées à un talent d’écriture et de composition notoires, ils sont vraiment beaux, nos deux swweeties, Carus Thompson et John Butler. Et la beauté intérieure, on en parle ? Oui, parce qu’ils détiennent par dessus tout les clés de la poésie, et le sens de la famille. « Turn around, keep your feet on the ground », chante Carus Thompson à son fils. « Yesterday is history, tomorrow is mistery, and today is a gift. That’s why we call it present ». John Butler, lui, aime « Deeper than tahitian blue » et évoque la famille de son père qui a du se reconstruire après le décès de son patriarche dans un incendie en 1958 (Coffee, Methadone and Cigarettes ).

 

L’Australie, c’est le pays des kangourous.

C’est vérifié. On a entendu des cris, on a assisté à des parades de séduction, et il y avait plein de bêtes sauvages qui sautaient sur place.

 

En Australie, y’a des aborigènes sympas

… qui dansent follement, au rythme des percus, dans une sorte de transe tribale. Lorsque John Butler et ses extraordinaires musiciens, Byron Luiters (basse, contrebasse, claviers), Elana Stone (claviers, chœurs), et celui qui nous a bien subjugués,Nicky Bomba (batterie), se rassemblent au centre de la scène avec des tomes pour seuls instruments, la Sirène tremble.

 

Tout est grand en Australie

Vrai. Tout est grand et surtout, tout est généreux. John Butler nous a offert un set absolument énormissime (toujours plus… de superlatifs) de plus de 2 heures de show. Tout y est passé, la guitare à 6 cordes, la guitare à 12 cordes, le banjo, le weissenborn, l’harmonica, et les improvisations solos d’un quart d’heure… si, si. C’était un vrai moment de partage avec le public rochelais, avec des conversations de la scène à la salle, et de la salle à la scène.

On notera aussi que John Butler est tellement généreux que son trio compte quatre musiciens.

Les australiens vivent à la cool

Carus Thompson nous a emmenés dans sa caravane, il a joué de la guitare à l’envers, en la mettant dans son dos. Au calme.

John Butler sait tout jouer (et jouer de tout !) et tout chanter, (même Remember me de Blue Boy), avec l’assurance de l’artiste qui a mondialement réussi et la simplicité de celui qui n’oublie pas ses racines et qui aime rentrer à la maison (Home). Tranquille.

En Australie, on tombe souvent sur des grosses pépites d’or

Totally true ! Carus Thompson et John Butler en sont les preuves vivantes, et elles étaient à La Sirène lundi.

Violette, du sommet de l’Uluru

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