Pas vu le film, mais écouté la B.O. !

Salué par la critique (sensation au Festival de Cannes) et le public, ce long-métrage qui retrace l’émouvante et mouvementée histoire d’Act Up en France hérite d’une vraie et belle B.O.

Ce n’est rien de moins que l’excellent Arnaud Rebotini qui est à la manœuvre pour composer des morceaux électro bien typés techno-house des 90’s. L’artiste est une pointure en la matière et il est expert en sons « vintage », possédant une belle collection de machines.

Arnaud Rebotini

L’ambiance musicale qui se dégage est un peu mélancolique et assez douce, en contrepoint d’une histoire marquée la les thèmes de la maladie, la mort et une forme mémorable de révolte militante.

Rebotini démontre une fois encore son talent de composition et de mise en son. Multi-facettes et actif, nous le suivons avec intérêt (Zend Avesta, Music Components, Black Strobe, « Frontières » avec Christian Zanési, etc.) : toujours accrochés par ses productions stylées !

Son concert à Rock en Seine le dimanche soir depuis la mini-scène dite Firestone fut agréable et dansant, le grand monsieur au milieu de ses bébêtes Roland et Korg nous régalant de montées et descentes alors que la nuit tombait doucement.

Revenons à la B.O. qui inclut un touchant remix d’un morceau cher à notre cœur, le célèbre Small Town Boy de Bronski Beat, pertinent pour in film tel que 120 BPM.

Le VIH est désormais bien mieux soigné, mais l’épidémie n’en est pas vaincue pour autant bien que de nombreuses molécules soient génériquées. Les problématiques soulevées dans le film sont encore présentes, sous d’autres formes.

En attendant, dansez, faites la fête, écoutez Arnaud Rebotini, mais protégez-vous toujours !

Jérôme «solidaire » V.

120 bpm affiche

 

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