artemus gordon

Il était courant dans les livres de science-fiction des 60’s et 70’s de parler de l’année 2015.

Waow, zzzzzzzzap, flash ! En 2015, nous volerions tous avec des jet-packs dans le dos, fièrement vêtus de combinaisons moulantes et gris argent. On vivrait jusqu’à 200 ans, mangerait des pilules vertes contenant 5 repas avec les 8 fruits et légumes inclus dedans, la Terre serait la capitale d’une fédération intergalactique, les aliens une bande de potes pépouzes et domestiqués… et on aurait des zordinateurs supra puissants. Pour l’anecdote je cite cette vision d’Arthur C. Clarke dans son livre 2001, Odyssée de l’Espace , publié en 1968 « […] Il brancha alors sa tablette d’une taille d’une feuille de papier sur le circuit d’information du vaisseau pour lire les dernières nouvelles venant de la Terre. […] Chaque titre se consultait avec deux doigts: quand il tapotait sur un rectangle de la taille d’un timbre-poste, celui-ci s’élargissait jusqu’à s’adapter parfaitement à l’écran pour pouvoir être lu sans difficulté. »

Ok, on a les zordinateurs, mais pour le reste, c’est un peu râpé. NB : pour les pilules vertes, on pourrait discuter avant, les gars… En revanche, nous rêvons encore, le sourire aux lèvres, de voyager dans l’espace dans de grands vaisseaux immaculés et de conquérir les galaxies jolies. Dans la chanson des Beatles, Drive My Car, il est dit « I have found a driver and that’s a start ». Pour folâtrer sur Alpha du Centaure, nous n’avons pas le spaceship tout à fait au point, mais déjà la B.O. du film ! Consolation terrestre.

Artemus Gordon (put*** de nom bien trouvé !) nous a sculpté au sabre laser 5 morceaux bien spatio-temporels, parfaitement sci-fi-esques assemblés en un EP nommé The Gathering. On pense un peu aux sémillants britanniques Public Service Broadcasting (The Race for Space), et à des tas de films avec planètes, rayons, créatures et satellites.

Plaisant, planant, comme un pique-nique à Cap Canaveral avec Neil Armstrong aux sandwiches et Youri Gagarine qui a amené à boire !

Par curiosité : écoute d’une précédente œuvre Voyager I (5, 4, 3, 2, 1… ignition !) dans une veine similaire et aussi fort recommandable.

Vers l’infini et au-delà avec Artemus Gordon, mettez votre casque, volume fort, fermez les yeux et gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo !

Jérôme « NASA boy » V.

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