Aucune objectivité en cette chronique. Plus qu’un biais, des amitiés. Celle du rédac en majesté chef, celle du créateur du label Megaphone, poète égaré dans le business et surtout celles de Lillo et Paolo membres fondateurs siciliens de Bologne d’Antarte.

Antarte album ISOLE

A l’occasion de la sortie d’ « Isole » leur deuxième album après le subjectivement très réussi « Olio su Tela », d’aucuns parlent de post rock italien…Tout un programme qui donne envie. Le post rock c’est du rock, c’est le puissant riff du dottore Paolo sur  « Oasi », c’est la trompette délicate à la fin de Scirocco qui rappelle que Megaphone nous a fait aimer Michael Head fondateur des Pale Fountains et ses cuivres délicatement espagnols, c’est la voix de Lillo à la tessiture dense sur « «Castelli di sabbia » c’est aussi le folk délicat d’ « I tuoi giorni » laissant doucement apparaître la voix de Laura.

Cet album rock éclectique qui passe du rock psychédélique au folk en passant par le quasi expérimental est subjectivement une merveille comme l’est Lillo. Le son est très pur, le mastering ayant été réalisé par l’anglais Simon Heyworth de Super Audio Mastering qui s’est occupé entre autres de Depeche Mode, George Harrison, King Crimson ou Brian Eno. C’est pas du rock ça ?

 Ils seront le 26 mars à la Boule Noire à l’occasion de la fête des 20 ans du label Megaphone de mon ami Stéphane Bismuth, l’homme qui en plus d’Antarte et de Michael Head a ressorti l’émouvante Karen Dalton.

Tous les amis seront là.

Vous aussi, j’espère.

Patrice C.

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