(Photo engageante : courtesy of Unknown Pleasures Records, PPyR)
Sur un air de casseroles et décibels de rage qui suivront nos sinistres ministres et leur boss, King of Mépris, partout et pour longtemps, le printemps montre timidement le bout de son petit nez, mais chez Songazine, on ne lâche rien, remotivés par l’idée de fêter nos 10 ans en septembre.
Happy Birthday !
DIX ans aussi mais là c’est pour un label que l’on suit, admire et acclame : le sombre et beau UPR (Unknown Pleasures Records).
Rien de ce qui est électronique, gothique, indus, rageur, acide, extrême, minimal, mélancolique et surtout… beau n’échappe aux filets de Pedro Peñas Robles, aka PPyR.
Un paquet de disques formidables, des compilations remarquables, des découvertes peu banales : le combat d’UPR pour éditer et faire vivre de drôles d’animaux musicaux et leurs créations mutantes est incessant.
PPyR rame sur les rives du Styx pour nous rapporter de beaux fantômes et a nombre de détracteurs (jaloux, frustrés, schizophrènes et trolls en tous genres). Que ces marauds rejoignent les Enfers à la nage !
Nous, on lui dit que show must go on et en plus, il vous offre un cadeau : une compilation (Decade) gratuite à télécharger.
Que de bonnes et ténébreuses tracks, issues de son catalogue fourni et brillant. Enjoy ICI
Pu****, 10 ans !
Aïtone, mystère et atmosphère, atmosphère
Avec un son original et poétique, Aïtone explore des sentiers cachés et avance dans des paysages brumeux. Chanson Follow, issue de l’album du même nom, à retenir.
Mention pour l’artwork qui est bien trouvé, sobre et élégant.
Un retour qui fait chaud au cœur !
Qui se souvient d’XTC, groupe britannique -pop indie smart et génial- des 80’s qui n’a pas connu le succès mérité ? Je vous invite à les réécouter, redécouvrir ou tout simplement tomber dedans… alors, grande satisfaction de lire qu’Andy Partridge qui en fut le chanteur ressort dans nos radars avec un trio nommé The 3 Clubmen. On annonce un EP pour fin juin, et on écoute avec le sourire au lèvre le premier single qui en est extrait : Aviatrix.
Sautillant et frais, on attend la suite avec impatience !
Les 3 loulous se définissent comme (en VO) : « a three-headed Frankenstein’s monster dancing at a neurodivergent singles club », rien que pour ça, on aime déjà.
Roman Angelos plonge profond
Un morceau envoûtant où l’on voit le musicien tout seul se décarcasser pour créer un petit univers sonore original bien à lui.
« Swimming Through The Aisles » c’est good et puis Youtube vous propose juste après son autre titre « Himalayan Cats With AK-47’s » et là aussi, ce seul verbatim mérite que l’on s’intéresse à cet artiste.
Qui n’aime pas PJ Harvey ?
Je ne sais pas, et si c’est le cas vous n’êtes pas nos amis. Grrrr.
On annonce le 10 ème album de notre Polly Jean préférée « I Inside the Old Year Dying » le 7 juillet et voici un premier single troublant et tendre « A Child’s Question, August, »
A suivre, on est faaaaaan.
Ana Popovic au pouvoir !
J’allais presque oublier que l’album Power de talentueuse blues woman Ana Popovic sort le 5 mai, c’est-à-dire très bientôt.
Femme forte, belle, douée, elle explique que « … la musique et ma Fender Stratocaster de 1964 m’ont sauvé… », car elle réchappé d’un vilain crabe que l’on ne souhaite à personne.
Le blues rock avec pareille interprète est un médicament hautement recommandé pour soigner les âmes.
Qui suis-je pour donner un avis sur un excellent disque comme celui-ci ?
(Level international expertise dans la six-cordes)
A emporter partout et, si possible, aller applaudir Ana Popovic « queen of the pack » en concert !
En attendant Godot
Ou plutôt … Robert (Smith) et son improbable validation de sortie d’un album promis depuis une éternité, qui est comme Moby Dick (on peut la voir, lui lancer des harpons mais jamais l’attraper), voici une belle compilation de reprises de The Cure : A Strange Play (vol. 2) proposée par les intègres et fidèles découvreurs d’Alfa Matrix.
Friday, non… Saturday, non… Sunday, bref un strange day à venir… I’m in love et puis boys don’t cry dans a forest pour 100 years.
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Et puis voilà, c’est déjà riche comme un buffet chez Louis XIV au sommet de sa forme, car il y a tant de nouveautés et d’albums à écouter, que cette (petite) sélection est une fort modeste contribution à la floraison de saison.
Une récolte de qualité, choisie avec soin, non ?
Jérôme « just like heaven » V.
