Et, si on ne redescendait pas de ce weekend psychédélique. Si on restait perchés avec les The Claypool Lennon Delirium et leur album The Monolith of Phobos (sorti le 3 juin).
La formation est née de deux musiciens, le bassiste, Les Claypoon, et de Sean Lennon à la guitare. Pour le deuxième, Songazine ne vas pas le décrire. Vous savez qu’il est le fils de… Mais, pour le premier, il a une anecdote amusante. Son premier groupe se nomme Primus, du rock expérimental voire alternatif aussi satirique que Frank Zappa. Les Claypool et sa clique ont composé un des plus célèbres génériques d’une série TV : South Park.
Bref, revenons à The Claypool Lennon Delirium. La musique du groupe est la folie incarnée dans un rock psychédélique avec des touches expérimentales loufoques. Délirant et déjanté complète le tableau. On sent une certaine influence Beatles, période Revolver au White Album, mais aussi un côté Frank Zappa, voire Captain Beefheart, pour la partie expérimentale et abracadabrante.
L’album débute par la chanson éponyme. Elle vous demande de bien vous accrocher à ce que vous allez entendre. On entend une guitare saturée spatiale complètement perchée. La voix de Sean Lennon vous envoûte dans leur délirium psychédélique. Puis la mélodie glisse avec volupté dans vos oreilles. On passe aux deux mouvements de Cricket And The Genie. Le premier possède une mélodie lo-fi aux airs étranges et hypnotique par le clavier de Mark Ramos Nichita (ex Beastie Boys).
Le deuxième commence par une musique mystérieuse digne d’un film d’horreur de série B, voire même d’un jeu survival-horror d’une ancienne console style Super Nintendo. Puis les cordes de la guitare et de la basse font dans le menaçant et le tortueux. Bigre, ils sont maboules ! Boomerang Baby est un titre aussi barge que les autres avec une sonorité plus lourde. Captain Lariat possède une mélodie burlesque et dérangée. Bubbles Burst est un hommage rêveur et psychédélique à Mickael Jackson. Pour la petite histoire, Bubbles est le nom du chimpanzé de compagnie du roi de la pop. Enfin, The Claypool Lennon Delirium termine par une théorie farfelue comme quoi il n’y aurait pas de sous-vêtements dans l’espace (There’s No Underwear In Space). La vérité est ailleurs !
Au final, The Monolith of Phoros de The Claypool Delirium est bon album qui va vous envoyez loin dans le Cosmik Debris où vous allez rejoindre le Sgt Pepper en train de prendre le thé avec The Magic Band.
Thomas Monot
Bonus lien :
Bubble Burst