New Order
Cet article est le numéro 7 sur 8 du dossier Spéciale New Order

Ecoute incomplète, puis totale : Music Complete… just in time !

Thomas et Jérôme s’agitaient en tous sens pour écouter en avant-première le tout frais New Order, qui faisait saliver l’ensemble de la planète musicale. De quoi aurions-nous l’air si le vendredi 25 septembre, nous lancions Songazine 2.0 sans être capables de parler de ce disque ? A force de ténacité (merci au passage à PIAS France !), enfin ils ont pu écouter le bébé synthétique des cadors de Manchester, dont les deux premiers singles furent Restless et Plastic.

La première sonne plus pop rock. La seconde part dans l’univers de la musique électronique. Thomas dit : «  on peut croire que Giorgio Moroder et Cerrone ont été de la partie pour la mélodie. » Et il a raison, on a envie de danser, un sourire béat aux lèvres et en plus c’est tellement classe… (genre bon trip hypnotique lointain). Et le reste, alouette ? Ha ha, nous y voilà enfin !

Singularity est joyeuse, joueuse, amoureuse et Sumner chante « one day at a time, inch by inch…”. Tutti Frutti : ballade rythmo-disco-italo-popo-draguo, alors Bernard on se lâche et Gillian nous fait des clins d’œil ? Frais, on balance sa petite tête avec joie et en cadence, SVP. People on the high line: punaise mais on est chez Daft Punk ? Mais quelle est cette joie de vivre contagieuse chez New Order ? On continue à balancer les pieds et les hanches, hop hop hop, non stop. Stray Dog avec l’Iguane en guest? Iggy Pop himself nous fait frissonner de sa voix grave en mode parlé sur les beats et les nappes. Beau, oui, beau. Academic nous replonge dans les accords « typiques » de ce groupe, les guitares sonnent et résonnent à nouveau. Superbe, bien entendu. Nothing but a fool : plus profonde et grave, avance en majesté. Unlearn this hatred : on repart en courant, les séquenceurs nous donnent la chamade, boum boum boum. We love you, Mancunians. The Game : les robots nous regardent, notre temps est déjà écrit au futur. Superheated conclut à toute vitesse, le tempo est tachycarde c’est le bouquet final, la sueur dégouline sur nos fronts apaisés.

Now that’s it’s over nous dit-on…

Résumé : 17 On dansera avec eux et sans remords sur les ruines du monde ancien, en riant jaune pour le monde futur.

Jérôme « complete musik » V. et son fidèle lieutenant Thomas « play it again » M.

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