Allez, haut les cœurs !

Actualités musicales illustrées par des images. Six clips assez hip, des jeunes gens modernes habités par le talent. Six cinématiques qui astiquent leur plastique sans siffler.

Crépuscule pas minuscule

Animal Triste nous offre « Tell me how bad I am » feat. Peter Hayes du Black Rebel Motorcycle Club, noire chanson habitée. Bela Lugosi approves this.

Plutôt grandiose, on dit : yes, Sir.

Et ça coule de source

Fontaines D.C. , leur chanson irritée mais touchante s’intitule Jackie Down The Line, avec l’accent irlandais extrait d’un album à venir (Skinty Fia), une histoire de chevreuil pas content. A suivre, mais un clip un poil inquiétant, non ?

Prends mon poing dans la tronche…

Avec les très très énergiques Five Finger Death Punch qui nous envoient The Tragic Truth, un morceau de 2011 remotorisé en 2022. L’addiction alcoolique c’est pas bien mais leur musique c’est mieux. Hips ? Taire !

Encore des images qui foutent la pétoche.

Esprit peaceful

Spiritualized déroule environ 4 minutes d’un zapping d’amour et de bisous langoureux via une chanson pacifique (Crazy). Mieux que les antiretrovirus, les mish-mash ARN , la proto-proto-chloroquine, le paparacétamol comme remède ? Quand on n’a que l’amour chantait un fameux belge…

Do look up !

Découverte et surprise : un big hug à Elephant Stone qui fait décoller la Fusée du Chagrin,  que l’on doit à un excellent Dhir, dans notre langue de Molière parlée au pays du sirop d’érable que nous aimons fraternellement. Une musique rock pleine de jolis claviers, des images tourneboulées, un plaisir amusant visuel comme sonore.

Coup de pompe rouge

Coup de cœur saignant immédiat pour… le bon, très bon nouvel album des Blood Red Shoes, intitulé Ghosts on Tape. Rien à dire de mauvais, c’est viral je suis 100% positif (et pas avec les symboles « C » et « T » sur le petit plastique, ça non !)

Single qui marche parfaitement : Morbid Fascination fort, sssssensuel, lourd et prenant. Une mélodie qui vous rentre dans les tympans et vous colle à l’esprit. V’là un clip en cadeau…

Tout l’album est réussi, par ailleurs, voilà de la belle ouvrage.

Travail sur les ambiances moites, variations sur des thèmes hot hot hot, la voix de Laura-Mary Carter fait son effet le long des épines dorsales (je reste correct, vous le noterez).

De l’ampleur, des cris, des joies et des peines. Ghosts on Tape repousse loin le spectre de l’échec pour ce duo doué.

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Jérôme « sis au six, mais pas rassis » V.

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