Pour leur release party, Santoré a bien su « santor[er] » (la blague n’est pas de moi, mais de notre vénéré rédac’ chef là (coucou Jérôme).
Les deux créateurs de Santoré, Antoine et Mathieu Gouny – frères à la vie, guitare, chant et clavier à la scène – étaient donc au Point Éphémère jeudi 02/02 dernier, entourés de deux nouveaux musiciens Florian Guillo à la batterie et Arnaud De Cintaz à la basse.
Une grande première pour le groupe ! Et une belle opportunité pour lancer et sublimer « Rochefort », leur dernier EP.
Nous voilà plongés dans une pop complètement enivrante. On plane et on est heureux.
Les morceaux, délicats et efficacement rythmés, nous font retomber tout droit en enfance et nous transportent vers des paysages lointains, des rencontres riches en souvenirs, en sensations et en spontanéité. On parle aux animaux, on erre dans des endroits exotiques, on rêve des moments importants qu’on va finir par vivre ou vibrer même.
Santoré s’inspire des couleurs et des émotions pour composer une musique électronique douce, quelques fois jazzy, carrément poétique, nous faisant voyager à tous les coups. On sent l’influence de groupes comme MGMT, Ratatat et même Daft Punk et une originalité propre.
Les petites notes de l’irrésistible « That Ball » reviennent régulièrement me trotter en tête ; tout comme la pochette de leur EP et leur joli clip, réalisé par Mathilde Bédouet, qu’on vous invite à (re)découvrir ici :
« Rochefort » annonce déjà le printemps, et dans cette grisaille ambiante, ce n’est pas sans nous déplaire !
Anne-Laure
/ Crédit Photos : Yann Morrison