Songazine a commencé cette journée ensoleillée à la scène Beauregard par les anglais de The Horrors. Toute de noir vêtue, en plein cagnard, la bande à Faris Badwan a balancé son rock sombre, nerveux, avec un soupçon de new-wave sans vraiment y être. On avait l’impression qu’ils étaient juste ici pour faire leur travail, toucher leur cachet et repartir dans l’avion. Dommage.

Changement d’ambiance, en mode Club Med avec les Naive New Beaters. David Boring de sa prestance et du haut de sa combinaison blanche était le Gentil Organisateur de ce concert.  Live Good, Heal Tomorrow a fait danser, gigoter, lever les bras à plus d’un dans le public. Leur disco pop-rock a trouvé bon public, qui s’est mis vite en plein délire face à ce groupe « le plus cool du monde. »

Sensuelles, délicates, charmeuses sont les mots pour définir le duo des Brigitte. Avec un décor exotique et tropical, elles ont charmé les Normands de leur musique mêlant, la pop, le disco et la soul. De véritables sirènes à Beauregard.

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Hey, hey mama, said the way you move,

21h30 sonne à Beauregard. A partir de ce moment, les choses sérieuses commencent. Du monde se masse au plus près de la scène Beauregard. Tout le monde l’attend, certains se demandent si il va faire des morceaux de Led Zeppelin. Leur rêve va se réaliser. Robert Plant, accompagné de son nouveau groupe The Sensational Space Shifters, nous a offert un monstrueux concert. 67 ans et toujours cette voix qui nous donnent des frissons, à nous communs des mortels. Percy (son surnom) avait l’air détendu et plaisant avec le public.

Pour les puristes dans la foule, on remarquera qu’il a gardé le même symbole, la plume de Maât, à l’époque où il faisait équipe avec Page, Bonham et Jones. Il nous a revisité, Black Dog, Dazed And Confused, Baby I’m Gonna Leave You, Whole Lotta Love, sous différents blues allant de l’africain au Mississippi. Il a terminé par un magistral Rock’n’Roll. Mon Dieu, que c’était bon. Ce moment restera gravé dans la mémoire de l’auteur de ce papier.

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Entre les deux sets des DJ’s The Avener et Fakear, nous avons eu un très bon moment rock avec les sulfureux The Kills. Le duo américano-anglais nous a offert un show d’un rock chic, sexy, et puissant à la fois. Alison Mosshart, telle une diva du rock, prenait la pose et se démenait comme une diablesse sur scène, pendant que Jamie Hince nous lâchait de bons gros riffs incisifs.

Thomas Monot

Bonus lien :

The Horrors 

Naïve New Beaters

Robert Plant & The Sensational Space Shifters

The Kills

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