Le soleil a décidé de montrer son nez en ce loooooong weekend de mai (double combo de jours fériés). Les gens crient « Honfélepon ! Honfélepon ! »

Ayant coupé, d’un air las, le flot des news pour cause d’overdose de fléaux multiples tels que ces maux barbants et répandus, nommés en boucle, les collants flamolimpik, ghazacinats, l’interminable fronrussohukrénien, voire de cette pénible koupdeurop et de la célèbre montaidhu-errennne, tous ces sujets assommants qui font la Une, quand ce n’est pas un gluant oukilé-leuptitémile ou la recrudescence du purulent trah-fikdeudrogg et de la pandémie korrup-ciondézélu qu’on ne peut arrêter ! Manquerait plus que l’apothèose avec retrouver une dûphondeu-liguonnaisse voire une fatale Célagaire-Vlladimhire !!

Allai-je oublier l’assommante Haurovzion et ses daubes interstellaires (« ah ben tu sais moi, je regarde pour ne pas me prendre la tête » sic) et le blitzkrieg marketing Sélaureshitte, une nana overcotée -même pas comak- qui monopolise les revues de presse (si on en parle ça doit être bien, hein, si c’est bien je dois en parler, vu que les autres en parlent, sic). Ben non, no pasaran ici, la blondasse ! Et puis casse-toi Quiliânnebappais, va donc jouer à la baballe ailleurs.

Mais nous demeurons sains et saufs, gardons l’esprit libre et pouvons nous concentrer sur quelques jolies découvertes sonores hors des sentiers battus du surtourisme misical low cost, et quand même plutôt rock and roll (j’oubliais de vous préciser que je suis triplement vacciné contre la Hayânaquamerdasse aigue et toute attaque aux tympans de Jûl-zaz-gimmz-ite infectieuse). Prenez des anticonargulants en lisant Songazine !

C’est la fête !

Avec The Rapports qui sortent à la fin du mois le sémillant album A Life In A Suitcase ; attention anecdote culturelle, il nous est précisé « s’emparent du son « meet me in the bathroom », c’est-à-dire le mouvement indie sleaze des années 1990 à New York, et se le réapproprient façon « meet me in the staffroom » : des hymnes pour les travailleurs britanniques et les romantiques sans espoir.

C’est du blues !

Blue Deal, ils sont allemands et ils assurent fort dans la musique bleue et sortent l’album Can’t Kill Me Twice qui mérite votre attention ; écoutez fort la titre Favorite Mistake qui chaloupe avec énergie.

Extraballe au Scrabble avec le nom de leur batteur : JÜRGEN SCHNECKENBURGER.

C’est pas vilain !

10 ans que le groupe Il Est Vilaine (en haut dans le top 50 des meilleurs noms de groupe ever) régale ses fans en mode rock électro original.

Voici un réjouissant cadeau de leur part, le morceau Kool Menthol, qui ne se fume pas mais permet de se bouger avec élégance tout en dodelinant du chef, avec quelques accents japonisants de bon goût.

Prévu le 24 mai !

En attendant, go to leur BANDCAMP 

C’est une jolie surprise !

Fred Abong est lié à une artiste que nous adorons en ces colonnes, Kristin Hersh (Throwing Muses et plus encore, il joue avec elle dans son groupe actuel), donc forcément j’ouvre le mail de la résiliente et infatigable Shauna McLarnon qui m’envoie tant de jolies choses (et je ne peux tout écouter !). Thanks and xxx.

Bref, cet homme, PhD., qui fut aussi professeur dans des universités US, nous donne à entendre un bel album intitulé Blindness ;

Voilà, hors du tumulte vulgaire de certains maux cités en préambule, des chansons sensibles et douces.

A écouter en mode zen, pour échapper à la misère, misère, du monde moderne et aux conflits de canard qui explosent de tous côtés.

Jérôme «Hévitailafoulle» V. 

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