Michelle Blades

La chimie mystérieuse qui fait aimer certains morceaux, beaucoup plus que d’autres, cette chimie-là a agi sur moi lorsque j’ai écouté l’EP de Michelle Blades, Polylust. (sortie vendredi 11 mars, chez Midnight Special Records).

Dès le premier morceau, très intrigant, instrumental : des accords étranges mêlés à des cris de … canards ou cygnes ( ?), j’ai été accroché. Idiot, non ?

Puis les vraies chansons sont arrivées, charmeuses, sexy, colorées et légères et le courant électrique qui alimente mes neurones est passé au niveau élevé qui correspond à celui du plaisir esthétique. Gzzz, gzzz là-dedans ça a « liké » ferme et la mémoire est intervenue en disant : j’achète ce truc ! C’est collé pour toujours dans les archives et je peux vous dire que c’est un sacré bazar là-dedans mais aussi qu’on en perd beaucoup de dossiers…

Le cœur a enchaîné en argumentant : une jolie voix ? J’accélère !

Michelle BladesLes doigts ont répliqué en disant : et nous on veut bien claquer en cadence, on adore New Friends, on ira même jusqu’à faire semblant qu’on sait jouer de l’orgue comme dans le morceau (et à la fin c’est maintenu longtemps, oooh,oooh, amusant)

Ma bouche était jalouse et déclara : j’peux pas chanter aussi bien et aussi doux que Michelle Blades ! Mais ma gorge lui répondit : normal, t’es chez un mec !

Quant à mes yeux, ils approuvaient sans ciller : joli dessin de couverture… hé l’index, tu cliques sur la photo envoyée par Maud de la Bise Fraîche pour qu’on sache si elle est mimi… ben oui, et son air décidé en jette, dis-donc.

La mémoire tout en classant le dossier dans l’énorme section Musique, déclara, hey mais le petit Interlude, ça fait The Cure, non ?

Mais déjà les oreilles avaient le dessus et se permettaient de parader : on se calme les amis, c’est quand même grâce à nous que vous vous excitez. On vous facilite l’accès à des merveilles comme Two Tongues, délicate, ballade et Eternal Fugitive, dont la boucle mélodique est mélancolique tout en restant moderne, avec une progression passionnelle dans le rythme finit au ralenti…Le nez faisait la tronche, car jamais invité dans ce genre de découverte, sauf en concert où il se régalait habituellement.

Le cerveau tança toute la petite bande : oh mais que se passe-t-il, le chef reçoit des dizaines de CD et tout ce raffut pour … un EP ? Euh, il est vrai qu’il en vaut la peine. Bon, je m’organise, je stimule l’équipe et on fait écrire une bonne chronique au corps, allez, tout le monde au boulot, je commande la manœuvre !

Jérôme « body and soul » V.

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