Chère Léonie Pernet,

Déjà, en toute humilité, je vous félicite pour votre album Le Cirque de Consolation de 2021 que j’ai un peu écouté mais pas chroniqué ET que je sais excellent. J’ai lu des chroniques de gens bien, comme Tsugi qui disent que c’est chouette, et donc biais cognitif ou pas, je le crois !

Mais là, tout de suite, c’est pour votre EP de remixes, finement intitulé Le Club de Consolation que je tenais à vous congratuler et ce en raison de son soutien physique aussi bien que moral à une vie de parisien qui se hâte dans les transports en commun, quotidiennement !

En effet, 2 des 6 morceaux remixés (tous avec brio, oui, oui) m’apportent énergie et force pour avancer avec célérité dans les interminables couloirs de sombres stations telles que Montparnasse Bienvenüe, Bastille, Gare de Lyon ou Auber (aaaah Auber et son si long couloir tout de rouge peint, symbole fort de troubles et irritations intestinales de ce monde agité, dont nous ne sommes que… mais là je m’égare).

Citons-les :

Les Chants de Maldoror reboostés par Para One avec un riff de guitare agressif et motivant. Ça tape juste dans le sternum !

Lautréamont approves this car « la morphine soulage la métaphore ».

Missing Love qui déboule en force et en boum boum costaud, thanks Jennifer Cardini et Darmon Jee.

Je vous explique le topo : sautant de mon wagon, pressé de choper ma correspondance, j’ai mon lecteur mp3 à volume maximum, le casque vissé sur les oreilles et je suis enchanté, motivé, paré pour me mettre au diapason rythmique de morceaux qui tapent bien. Ainsi, les 2 ci-dessus cités, avec un pas qui s’accorde = pied gauche sur la caisse claire, toujours, en mode martial.

Malheur à qui serait bloqué sur la file de gauche d’un escalator, auquel un « paaaardoooon » rageur est adressé ou qui avance en mode « deux de tension ».  Je ricane en dépassant l’idiot qui parle si fort dans son portable tenu comme un talkie-walkie et abreuve les trois mètres qui l’entourent de son verbiage inutile et privé ; les caméras de surveillance doivent détecter les individus qui progressent vite, peut-être ai-je eu l’honneur de faire sourire un vigile ou des staffs de la RATP ?

Bref, chère Léonie Pernet, en cette chronique qui se veut atypique, je vous adresse un message amical et spécifique de remerciements car vous nourrissez ma bibliothèque de titres énergiques ET de belle qualité qui contribuent à entrainer mes pas plus vite, plus fort, plus haut.

Et si un soir, dans un Club avec plein de djeun’s qui s’agitent, un Gin Tonic bien tassé juste avalé, on passe un de vos remixes musclé, je vous promets de me jeter sur le dancefloor !

Yours friendly,

Jérôme «Pass Navispeed » V.

 

 

 

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