Alors que vient la saison des Grammys et des Victoires qui couronnent essentiellement des, hmmm, GROS trucs qui se vendent parce qu’on en parle et dont on parle parce que ça vend (et on tourne en rond comme ça), Songazine continue de promouvoir des artisssss’ et des productions qui sentent la qualité, la sincérité et seront souvent moins répandues dans le monde (et hélas ne rendront pas nos artisssss’ millionnaires !). Ceci dit, parfois, parfois, parfois ces cérémonies rendent hommage à des œuvres qui le méritent vraiment !

Dernier coup de cœur en date, Maybe Merlin et son (excellent) EP Life Is A Trampoline.

Alors, hop, une petite interview par G***gle Meet et nous pouvons échanger avec le sympathique et loquace duo, installés dans leur studio de Montreuil.

Maybe Merlin c’est donc une combinaison gagnante de talents qui fait mouche dès ses premières productions, et Songazine a du flair !

Georgia Ives, est fille d’un musicien bien connu d’amoureux du rock, Paul Ives, à la voix qui se distingue du lot sans coup férir (outre ses expertises et dispositions dans l’univers de la danse et de la chorégraphie professionnelle) ;

Vincent Brülin, est multi-instrumentiste, riche d’un solide parcours en studio et en concert pour de nombreux autres musiciens ;

Le destin, pas cruel et on le remercie cette fois-ci, fait que Boris Bergman est dans le cercle des relations proches de Georgia et met la main à la plume pour composer des titres avec le duo, ce qui apporte une lumière vive sur des chansons déjà très bien composées, interprétées et produites. L’alchimie produisit de beaux résultats.

On souligne, bien sûr sa patte subtile sur « Life Is A Trampoline », fin dialogue entre les deux voix de Georgia et Vincent. Les autres chansons sont de beau niveau, catchy et séduisantes.

Côté style, sans les cataloguer, il faudrait parler à leur sujet de pop langoureuse, de rock soft et stylé. Je dirais (en mode cocktail) : une dose de Portishead, une once de Niagara, plus une réminiscence de Matt Bianco et des zestes d’ambiances que Nouvelle Vague ne renierait pas.

A écouter de préférence en étant bien habillé, parfumé et dans une ambiance de film en noir et blanc. Davantage cinq étoiles et champagne que camping et pastis, plutôt Jaguar vert foncé que Dacia grise.

Bref : classieux !

En tout cas, après ce joli coup de semonce, le groupe prépare d’autres titres (un deuxième EP dans quelques mois, des versions acoustiques des morceaux) et apprécie avec le sourire les premiers retours presse et web qui sont élogieux.

Soyons optimiste et souhaitons-leur de futures récompenses… vraiment méritées et une reconnaissance large.

Jérôme « clear vision » V.

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