Des milliers de chroniques n’en viendront jamais à bout ; les Cassandre peuvent s’époumoner et lancer des discours pessimistes, cela n’y fera rien ; les âmes blasées n’auront qu’à retourner en leurs grises demeures…
La création de musique amplifiée, et ses branches pop ou rock au sens large (que nous défendons en ces colonnes) restent bien vivantes en 2021 !
Voulez-vous un exemple ?
Ecoutez-donc de A à Z les 10 chansons de l’album « « Not what I expected to hope for » du brillant et talentueux Barton HARTSHORN.
De la fraîcheur, de l’énergie et beaucoup de classe : voici ce qui en ressort spontanément. Les mélodies sont enlevées et pures, les paroles simples et belles : voilà de la belle ouvrage. Facile à écouter, mémorisation immédiate, élégance sans faille, Barton HARTSHORN est orfèvre, expert, grand-maître et tout sonne juste. Bim !
Prenez « Listen For A Change » (premier single et clip) : je parierais que la plupart des musiciens, amateurs ET professionnels, qui s’échinent à composer de la pop, de Stockholm à Marseille, donneraient un rein et un bras pour « pondre » un petit chef d’œuvre de ce calibre…
Depuis les années 60, notamment chez nos amis britanniques, ont surgi des milliers de groupes et interprètes qui savent tisser des chansons quasi parfaites. Thanks guys (no Brexit between us). Ajoutons que pour nous, Frenchies, les paroles sont limpides, claires et nous font progresser dans la langue de Shakespeare, sans effort apparent.
OK, la recette est souvent la même au niveau structure mais voilà, dans cet art précisément, on fait la même chose… différemment et à l’infini : l’objectif étant de procurer un moment de joie ou bonheur ou mélancolie etc. en trois à cinq minutes, en racontant quelque chose histoire au travers de quelques vers.
Troubadours modernes, les artistes-musiciens sont-ils là pour améliorer notre condition, notre humeur nous permettre de nous divertir ? La réponse est oui et Barton HARTSHORN mériterait qu’en la Cour d’un Roi il soit au premier rang et fasse oublier les tracas des courtisans, comme de tous ses sujets.
Album recommandé pour toutes et tous sans l’ombre d’un doute.
Jérôme « I love Britain, I do » V.
