Vous avez aimé Dutronc ? Nino Ferrer, Antoine, les yéyés vous bottent ? Ah, belle époque : chansons impeccables, paroles souvent ironiques et bien trouvées. Une élégance vestimentaire réelle, en mettant toutefois en avant une attitude légèrement rebelle.

Du côté de Genève, on trouve des banquiers peu scrupuleux et des truands fiscaux de tout poil qui n’iront jamais en cabane mais aussi, mais aussi un groupe qui tisse avec de mains expertes de la musique telle que décrite ci-dessus, ce sont les Rebels of Tijuana !

Ces garçons délivrent cette pop sixties, chantée en français, parfaitement revisitée, avec ce qu’il faut de distance et assez de talent pour nous charmer pour de bon. On adhère sans effort, comme le Scotch double face !

Plus d’un de leurs titres est vachement bath.

Qu’ils nous chantent Johnny Marr, le Brazil 70, la maison Stax, « j’adore ce flic », la pampa, les petites anglaises, la période actuelle ou s’interrogent sur ce que va dire leur mère, c’est fait avec classe et virtuosité.

Songazine vous incite à tomber la veste, raccourcir votre jupe et vous porter volontaire pour intégrer le fan club de cette formation attachante. Twistez et secouez-vous sans peur du lendemain.

Les banquiers continueront à piquer sans vergogne, mais vous et moi aurons la consolation de nous amuser.

Et cela vaut tous les lingots d’or de la Confédération Helvétique !

Les Rebels of Tijuana sont garantis 18 carats, depuis 1960.

Jérôme « rebel yell » V.

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