Lewis Evans

Cher Lewis,

Je te le dis tout net : ton album me plaît et je ne suis pas étonnée de voir qu’il commence à décoller dans les classements du box-office. Tes ballades pop-folk, ta voix de crooner, ta façon personnelle de te raconter. La mélancolie mêlée au peps’ des chansons que tu écris, jusqu’aux duos avec Keren Ann et Gaëtan Roussel. Halfway to Paradise est une réussite, et tu as bien fait de laisser de côté l’aventure collective plus rock de The Lanskies.

Tu clames haut et fort que le Paradis, pour toi, ce sont plein de suédoises à poil, avec des fraises et de la chantilly sur son torse : tu me fais marrer.

Sous ta gouaille désinvolte pourtant, tu caches tes blessures. Car le Paradis sur terre, tu l’as longtemps cherché. Ton enfance à Liverpool, cette ville contrastée, attachante et dure. Tes années en Normandie, ta douleur de perdre ton père. Tes errances, la misère, tes nuits sous les ponts, jusqu’à la manche avec ta gratte.

Il a été long ton chemin, et j’admire la ténacité dont tu as fait preuve. Cette persé- vérance t’a déjà mené jusqu’aux Francofolies cet été.

Tu continues la scène et tu es en première partie des Stranglers en ce 3 novembre à La Clef, Saint-Germain-en-Laye. Ce concert est déjà complet, mais ceux qui veulent te voir auront beaucoup d’autres occasions ! Ton album est un album sincère, touchant et vraiment plaisant. Je te souhaite tout le succès que tu mérites,

Avec toute mon amitié,

Pascale Baussant

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