Voici Jump Rope Gazers le nouveau et second album du groupe rock néo-zélandais The Beths.
L’occasion de boulonner mes positions, affirmer mes goûts, brandir l’étendard de la musique qui fait battre mon rouge palpitant. Le rock, punaise, le rock, inoxydable et increvable.
Ici, nous avons la formule magique : voix féminine en avant, guitare qui pulse, couplets refrains et mélodies imparables, rien de nouveau sous le soleil de la création mais là n’est pas le propos. Des morceaux vifs pour les concerts et de belles ballades pour des moments plus doux.
Car, que voulez-vous, chers amis, il est des moments où l’on met simplement le volume très fort et l’on se laisse emporter par l’électricité, l’énergie, la vibration. Vous et moi sommes (de fait) sensibles à différentes façons de le faire en musique, voici tout simplement ce qui est à considérer ici.
Alors, y-a-t-il une auto-prédiction automatique, un fonctionnement en vase clos, un sortilège de mots-clés qui impliquent « vous avez aimé Blondie, Toybloïd, The Breeders, cliquez sur The Beths » ?
Peut-être !
Il est certain que les goûts personnels de chaque individu ont des couleurs souvent assorties, des logiques de similarité et de cohérence. Nb : ne croyez jamais quiconque vous assène « tu sais moi j’aime un peu tout » ; C’est le « un peu » qui cloche dans cette banale affirmation. On dirait un discours de politicien centriste, individu falot qui ne fera jamais avancer que son compte en banque.
Alors, what ?
Militons pour l’affirmation de tendances culturelles colorées, franches et claires. Il faut du piment et des épices dans la musique, comme dans tout art.
The Beths nous servent ici un repas de fête, plein de joie et de fraîcheur. Ne nous privons pas de le déguster avec le sourire aux lèvres.
Jérôme « pas trop centriste » V.