Songazine loves Rock en Seine, si vous nous suivez un peu, vous le savez.
Ce festival qui a pour finalité de clore l’été en beauté pour les parisiens n’en finit pas de nous ravir par sa programmation, mais pas que…
Fin août 2017, nous y serons pour sa XVème édition !
On vous le redit, le Parc de Saint-Cloud est un lieu superbe, vaste, accessible et bien agencé. L’organisation est ultra-pro et le spectateur n’est pas volé façon… vieille gloire qui se produit dans un stade et vous rackette 85 € pour UN show avec souvent une première partie bof-bof, les boissons à des tarifs genre sports d’hiver et des heures de parking au prix d’un CD neuf.
Question « boirémanger », on trouve de tout, du bon et du varié, on paie avec le bracelet cashless et youpi ! (seul petit souci, le « cashless » est un astucieux moyen de faire monter vos dépenses, mais bon, allez…) ; Des sponsors variés amènent des animations parfois originales, disons-le avec un côté mini-foire qui passe bien.
Le public, de 7 à 77 ans est cool, c’est paisible, on se croit encore un peu en vacances. Sans connaître les coulisses par cœur, et je croise les doigts cent fois, j‘ai l’impression qu’ils sont plus que vigilants !
Revenons à la programmation 2017 : copieuse et résolument indie-pop-rock au sens large.
Quels sont nos coups de cœur a priori ?
PJ Harvey et Rone, immanquables !
J’ai bigrement envie de voir At the Drive In, The Kills ou Frank Carter !
The Jesus and Mary Chain assurent-ils encore ? Slowdive garde son pouvoir magique ou pas ?
Curieux de voir les phénomènes Sleaford Mods, le génie Ty Segall, les prometteurs Lemon Twigs. Timber Timbre, je crois savoir que c’est magnifique
Sans compter les noms qui « sortent » et me titillent pour les découvrir : Beach Fossils, Romeo Elvis X Le Motel, Therapie Taxi ou Lysistrata (dont nous avons parlé déjà), etc.
Vous savez quel est le problème de Rock en Seine ?
TROP de belles choses dont on a envie et il faut se rendre à la raison, car entre le programme que l’on se note et ce qu’on finit par voir, le ratio est de la moitié !
Et puis, hey !, carpe diem, on peut aussi faire des pauses et simplement boire un verre de cidre en regardant les étoiles !
Comme une boîte de bonbons pleine à ras bord qu’il faudrait dévorer en un temps record, Rock en Seine est une belle parenthèse musicale.
Et puis le lundi matin, on a toujours un peu le blues !
Rock en Seine, acte XV et on espère que ça va durer longtemps, longtemps…
Jérôme «aficionado » V.